C’est bientôt le réveillon du nouvel an avec en autres coutumes, celle de s’embrasser sous le gui. Pourquoi ? J’ai enquêté pour toi.
Le gui, viscum album de son petit nom latin, est une plante parasite qui pousse sur de nombreux arbres en France. Je ne vais pas de faire un cours de biologie, on est pas là pour ça mais sache que le gui n’est pas vraiment l’ami de l’arbre sur lequel il a élu domicile et que ce qui fait qu’il se dissémine aussi facilement d’arbre en arbre, c’est en partie grâce aux nombreux oiseaux qui se régalent de ses baies et transportent ainsi ses graines.
Mais d’où viennent ces nombreuses légendes sur le gui ? Était-ce réellement un ingrédient de la potion magique de Panoramix ?
Je suis là pour répondre à ces questions existentielles qui t’empêchent de dormir.
Effectivement les druides gaulois cueillaient du gui (de préférence sur un chêne, ce qui est très rare), le sixième jour de l’année celtique en criant « O Ghel An Heu » qui comme chacun sait veut dire « que le blé germe ». Cette expression a donné au Moyen-âge « Au gui l’an neuf » qui nous rapproche de la coutume actuelle.
Car aujourd’hui, la coutume veut que l’on s’embrasse sous une branche de gui, à minuit. Cela t’amènera prospérité et longue vie. Je tiens tout de même que cela n’a pas été vérifié scientifiquement.
J’espère avoir répondu à tes questions concernant les légendes du gui mais avant de te laisser sache tout de même que s’il est porte-bonheur, il vaut mieux surveiller tes enfants qui pourraient être tenté d’en consommer ses baies. Elles sont toxiques.