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Témoignages de mamans : « J’ai fait le choix d’accoucher sans péridurale »

« J’ai beaucoup mieux vécu l’accouchement sans péridurale qu’avec. »

Qui es-tu, maman qui a opté pour accoucher sans péridurale ?

Je m’appelle Déborah, j’ai 28 ans. Infirmière en réanimation médicale, je suis actuellement en congé parental pour m’occuper à 100 % de mes petites puces qui ont 4 ans et 5 mois.

Pourquoi avoir fait le choix d’accoucher sans péridurale ?

Lors de mon premier accouchement, j’étais jeune et j’avais peur d’avoir mal, de plus j’ai eu un travail assez rapide.  En 2 heures j’étais à 8 de dilatation. J’ai  tout de même demandé la péridurale qui a été posé car mon bébé été encore haut. Elle a été fortement dosé au vu de l’avancée du travail. Du coup je ne sentais plus rien et l’accouchement a duré, duré. Résultat : 5 heures après, bébé toujours pas là. Elle commençait a être en souffrance, je n’avais plus de force. Le médecin a donc du utiliser une ventouse. La péridurale avait été arrêté environ 1 heure avant afin que je sente les contractions et que je puisse pousser… Donc logiquement j’ai tout senti… Je repérais sans arrêt « j’ai mal », « je sens tout ».

J’ai donc décidé que si je devais à nouveau accoucher, je ne me ferai plus prendre et que j’accoucherais sans péridurale si le travail se déroulait aussi rapidement. J’ai donc fait promettre à mon mari de me rappeler mon premier accouchement.

As-tu suivi une préparation particulière ? Si oui, laquelle ?

Lors de ma première grossesse, j’avais suivi les cours de préparations à l’accouchement de la maternité. Mais rien pour la deuxième.

Le jour de l’accouchement, comment as-tu géré la douleur des contractions ?

Mon second accouchement s’est déroulé assez rapidement, comme l’avait sous entendu la gynécologue. J’étais sure qu’il serait rapide et que je n’aurai pas le temps d’avoir de péridurale. Je m’étais donc faite à l’idée…

En arrivant à la maternité, alors que mes contractions duraient depuis moins d’une heure, j’ai demandé à la sage femme de m’ausculter avant même de me poser le monitoring. Durant tout ce temps, je respirais profondément en pensant à ma grande fille, en imaginant à sa réaction en voyant sa petite sœur, je pensais aux choses que je pourrais à nouveau manger et qui m’ont été interdites…

Je ne voulais pas que la douleur me fasse paniquer ou que je perdre le contrôle. Car je suis sure qu’il y a une grosse part de psychologique dans la douleur au moment de l’accouchement. Pour exemple, 20 minutes avant d’arriver à la maternité, ma grande fille pleurait dans mes bras, elle avait peur de ne plus me revoir, je l’ai donc consolé… Bizarrement, tout ce temps je n’avais pas de douleur alors que le travail était bien avancé. Bref j’évitais de me rappeler que j’étais entrain d’accoucher. Et pour tout vous dire ça a marché !!!

Et oui, la sage femme me disait « ne vous inquiétez pas vous avez l’air de très bien supporter les contractions, ce n’est pas pour tout de suite…  » Mais çà, c’était avant de m’ausculter car j’étais déjà à dilatation complète. J’ai tout de même eu un petit moment de panique et, allez savoir pourquoi, j’ai demandé la péridurale sachant que je ne l’aurai évidemment pas. Et moins de 30 minutes après notre arrivée Margaux était dans mes bras.

N’as-tu pas regretté de ne pas avoir de péridurale ?

Je n’ai absolument pas regretté de ne pas avoir eu la péridurale. L’accouchement a été rapide et tout s’est bien passé. La première fois j’ai souffert, j’étais fatiguée, je me plaignais d’avoir mal. Et là, la sage-femme m’a dit vous n’avez même pas crié. A partir du moment où j’ai poussé je n’ai plus eu de douleurs comme si mon corps me disait « Pousse et tu seras soulagée ». J’ai tout de suite pu me lever, marcher, je n’étais pas fatiguée.

Si c’était à refaire, le referais-tu ?

Si je devais accoucher une 3ème fois, je pense que je choisirais un accouchement sans péridurale, si le travail se déroulait aussi rapidement que les deux précédents. Je ne sais pas comment je réagirais si l’accouchement était long et fatiguant. Ce que je peux dire c’est que j’ai beaucoup mieux vécu l’accouchement SANS que l’accouchement avec péridurale. Par contre, j’opterai peut être pour des cours de préparations à l’accouchement.

A propos de Béatrice Knoepfler

Journaliste, auteur d'un livre de grossesse et co-auteur de deux filles tout à fait géniales, Béatrice Knoepfler est également femme de ménage (chez elle), cuisinière, lavandière, joggeuse à la petite semaine, férue de littérature et de tissus liberty et nulle en crochet. Une vraie femme moderne, comme toi ! C'est d'ailleurs pour au moins une de ces bonnes raisons que c'est ta copine et notre super rédac'chef.