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L’incroyable combat gagné d’une jeune maman

Enceinte de son premier enfant, Rachel Collins a refusé un avortement médical contre l’avis des médecins. Elle a tenu un journal tout au long de cette grossesse très difficile, jusqu’à la naissance d’Alfie, son petit miracle.

rachel

A 20 semaines de grossesse, Rachel Collins, une britannique de 30 ans, apprend qu’elle n’a pas assez de liquide amniotique pour que le foetus puisse survivre. On appelle cela l’oligoamnios, une complication très grave de la grossesse. Les médecins lui conseillent alors de stopper la grossesse, n’estimant qu’à 1 chance sur 10 la survie de l’enfant.

Qu’est-ce que l’oligoamnios ?

On parle d’oligoamnios quand la quantité de liquide amniotique est insuffisante. La cause la plus fréquente est la rupture prématurée de la poche des eaux. L’insuffisance de liquide amniotique peut aussi être la conséquence d’une malformation des reins du bébé qui ne fait pas assez pipi, du placenta qui ne joue pas son rôle ou encore si la mère souffre d’hypertension.

Mais Rachel défie la fatalité et  refuse cette issue. Depuis le jour où elle a su qu’elle était enceinte, Rachel a commencé à tenir un journal de bord pour raconter à quel point son compagnon et elle désirent cet enfant. Jour après jour après l’annonce de l’oligoamnios, Rachel écrit et  et se raccroche à l’infime espoir qui subsiste, elle raconte son combat pour la vie et exprime ses peurs et ses moments de bonheur.

Un hôpital de Birmingham décide de l’accompagner dans cette grossesse difficile. Elle et son compagnon devaient faire face à d’éventuelles malformations graves si le bébé survivait.

Le 21 octobre, à 30 semaines de grossesse, Rachel subit une césarienne d’urgence et donne naissance au petit Alfie. Alfie est un vrai petit « miracle ». Il est sorti de l’hôpital et se porte bien. Il n’a, à ce jour, aucune séquelle. Et le journal de sa maman, terminé, attend maintenant qu’il soit grand pour qu’il puisse lire son histoire…

oligoamnios

A propos de Anne-Laure Galluchon

Maman d'une adolescente en pleine puberté, d'une petite puce de 5 ans et d'un petit bonhomme de 6 mois, je suis une vraie pile électrique. Faut que ça bouge tout le temps ! On dit de moi que j'ai une sacrée répartie mais quand on est maman, on a plutôt intérêt à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Je dis tout haut ce que beaucoup de mamans pensent tout bas !