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L’Agence du Médicament (ANSM) a rendu publiques les conclusions d’un rapport sur deux vaccins prescrits contre la gastro-entérite chez les bébés. Via un communiqué publié suite à un article du Canard Enchaîné qui révèle que ces vaccins ont entrainé la mort de deux bébés, l’ANSM exprime ses « préoccupations ». Explications.
Actualisées suite à un rapport de l’ANSM, les nouvelles données de pharmaco-vigilance sur les vaccins prescrits contre les infections à rotavirus indiquent que ces vaccins entraînent un nombre « préoccupant » d’effets indésirables graves. Selon le communiqué de l’ANSM : « Depuis le début de la commercialisation en France de ces deux vaccins et jusqu’au 31 octobre 2014, plus de 1 million de doses ont été distribuées. 508 notifications d’effets indésirables médicalement confirmées, dont 201 graves. »
C’est le Canard Enchaîné qui a révélé les pires : deux bébés sont décédés, selon un bilan arrêté à la fin de l’année 2014.
Ce qu’il faut savoir sur ces vaccins
- Ces deux vaccins sont oraux et sont prescrits à partir de l’âge de 6 semaines
- Rotarix est autorisé en Europe depuis février 2006 (commercialisé en mai 2006), RotaTeq depuis juin 2006 (commercialisé en janvier 2007)
- Plus d’1 million de doses ont été distribuées
- 47 cas rares d’effets indésirables ont été signalés : il s’agit de cas d’invagination intestinale aiguë, qui représente moins de 1 cas sur 10 000 enfants vaccinés
Les signes d’invagination intestinale aiguë
Ces signes apparaissent dans le mois qui suit la vaccination : vomissements, présence de sang dans les selles, douleurs abdominales, ballonnements et/ou fièvre élevée, pleurs fréquents et inhabituels.
Dès l’apparition, la prise en charge doit être immédiate.
160 000 professionnels de santé ont été destinataires ce mardi d’un courrier les invitant à « sensibiliser » les familles sur ces risques de complications graves.
