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Les couches usagées de bébé recyclées en…

Voilà une nouvelle qui te fera peut-être passer un quart d’heure moins désagréable lorsque le moment sera venu de changer ton enfant. Eh oui ! Les couches recyclées sont transformées en une multitude d’objets dans plusieurs pays. Mais en France ?

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Chaque seconde, 635 couches jetées…

En fait, cette pratique assez originale et totalement insolite est née et pratiquée en Angleterre et en Australie. Dans ces pays, ces affreuses choses sont récoltées par des centres de recyclages spécialisés. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’ils ne manquent pas de matières…
Car en partant sur une base de 2 ans et demi d’utilisation, ton bambin figurera au panthéon des souilleurs de couches ! Il en aura utilisé pas moins de 6 000… pour un poids d’une tonne au total ! Côté budget, compte entre 800 et 2 000 € !

Une initiative écolo…

Ce n’est pas une découverte : les dangers de la pollution s’intensifient jour après jour. Il est donc temps de surfer sur la vague écologique. En plus de faire du bien à notre planète, tu fais du bien à ta conscience ! Recycler les couches permet de protéger l’environnement de demain, ça tombe bien car ce sera celui de ton bébé.

Offre leur une nouvelle vie !

Une fois collectées, triées et stérilisées, les couches jetables, au même titre que les serviettes hygiéniques d’ailleurs, sont ensuite transformées, presque comme par magie. Au pays des kangourous, elles sont changées en mobilier : du banc public jusqu’à la chaise, en passant par la table de jardin, rien n’est trop fort pour les couches-culottes !

En Écosse, elles deviennent des traverses pour la voie publique, des tuiles de toitures ou encore des cartons.

Et en France ?

Ce n’est pas tout à fait pour demain : un projet baptisé Happy Nappy mené notamment par Suez a vu le jour en 2011, il devait passer les tests de rentabilité pour 2013. Depuis, plus de nouvelles.. et pas d’usines de recyclage de couches à l’horizon en France….

A propos de Witold Stanik

Witold, c'est notre petit bleu à nous ! Il a la moitié de notre âge cumulé, des cheveux qui poussent vers le haut et une plume qui s'aguerrit à nos côtés dans le cadre de son stage d'étudiant bientôt diplômé en Info-Com. On a prévu de lui apprendre des choses et précisé qu'on aime notre café noir et sans sucre. Et on a promis qu'il ne serait pas maltraité pendant son stage. C'est notre stagiaire, quoi !