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Une étude de la London School of Economics prouverait que le bonheur procuré par la naissance d’un troisième enfant serait négligeable pour les parents. Vérité ou langue de bois ?
La question mérité d’être posée. En tant que parents, ressentons-nous le même bonheur quand un troisième enfant pointe le bout de son nez que pour un premier bébé et son cortège d’euphorie ? C’est ce qu’a tenté de prouver la London School of Economics qui, après avoir interrogé et décrypté plus de 7000 familles anglaises et allemandes, en est arrivée à la conclusion suivante. Pour un premier enfant, c’est de la folie, le bonheur, la découverte. Pour le deuxième, c’est déjà deux fois moins que le premier… Et pour le troisième, et bien, il ne se passe pas grand chose. Déjà expérimenté, déjà équipé, l’expérience parentale est moins euphorique.
L’un des chercheurs de l’étude a déclaré au Washington post : « L’arrivée d’un troisième enfant n’est pas associée à une augmentation du bonheur des parents, mais cela ne veut pas dire qu’ils sont moins aimés que leurs frères et sœurs »… Ouf on était presque en train de culpabiliser…
Dernière conclusion de cette étude, l’âge des parents rentrerait en compte dans l’échelle du bonheur. En effet, des parents entre 35 et 49 ans connaitraient un plus grand bonheur, plus durable que de plus jeunes parents entre 23 et 34 ans. Alors d’accord ou pas d’accord ?
Source Smithsonian Mag
