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Allemagne : Le prénom choisi pour leur petit garçon est refusé

Quand il s’agit de trouver un prénom pour son enfant, certains rivalisent d’imagination et d’originalité. Et bien c’est le cas pour ce petit garçon, puisque le prénom choisi à l’origine par ses parents à été refusé par le greffier de la commune.

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Hajar Hamalaw est un journaliste d’origine irakienne, vivant depuis quelques mois en Bavière au sud de l’Allemagne. Lorsqu’il apprend qu’il va avoir un petit garçon, il ne souhaite qu’une seule chose : pouvoir l’appeler « WikiLeaks », du nom du célèbre site fondé par Julian Assange.

WikiLeaks

Ce site un brin sulfureux a été fondé en 2006 par John Young et l’australien Julian Assange. Son objectif : publier des documents confidentiels ainsi que des analyses politiques et sociales issus de fuites, tout en gardant leurs sources anonymes. Ce site se fait vraiment connaitre par le public en 2010, lorsqu’ils publient une vidéo choc montrant une bavure de l’armée américaine à Bagdad. C’est à ce moment là que les renseignements américains considèrent que Wikileaks est « une menace envers l’armée américaine » et exigent sa fermeture. Autre exemple de coup d’éclat de WikiLeaks, en 2010, lorsque l’intégralité du procès de Marc Dutroux, le pédophile Belge, est mis en ligne. Bien d’autres affaires seront ainsi dévoilées au public.

Prénom refusé par le greffier

Le père de famille de 28 ans a beau justifier le prénom de son fils en expliquant ce qu’il représente pour lui : «Ce n’est pas juste un nom pour moi» «Wikileaks a changé le monde». Le greffier de la commune ne vient rien entendre et refuse le prénom.

Finalement le petit garçon se prénomme Dako. Le porte-parole de la ville de Passau s’est exprimé sur sa décision : «un prénom est refusé lorsqu’il peut mettre en danger le bien-être futur de l’enfant».

 

A propos de Anne-Laure Galluchon

Maman d'une adolescente en pleine puberté, d'une petite puce de 5 ans et d'un petit bonhomme de 6 mois, je suis une vraie pile électrique. Faut que ça bouge tout le temps ! On dit de moi que j'ai une sacrée répartie mais quand on est maman, on a plutôt intérêt à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Je dis tout haut ce que beaucoup de mamans pensent tout bas !