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Témoignages de mamans : « Pourquoi j’ai fait le choix d’allaiter mon enfant plus longtemps que la moyenne »

« Jamais de réaction négative. »

Une petite présentation

Je m’appelle Joanna, j’ai 34 ans et je suis la maman d’un petit garçon de 2 ans et 3 mois.

Pourquoi avoir fait le choix d’allaiter ton enfant « longtemps » ?

Je n’ai réellement jamais fait le choix d’allaiter mon fils aussi longtemps. Avant ma grossesse, je m’étais dis que si je le pouvais, je tenterais d’allaiter mon fils. Pendant la grossesse, je me suis bien renseignée sur le sujet, avec les avantages et les inconvénients, et j’ai décidé que j’allais effectivement tenter de le faire si tout fonctionnait bien, sans me mettre la pression pour ne pas culpabiliser si cela ne fonctionnait pas.

Après l’accouchement l’allaitement s’est mis en place sans aucune difficulté à tel point que je donnais l’excédent de lait au lactarium ! Lorsque j’ai repris mon travail aux cinq mois de mon fils, j’ai failli perdre ma lactation à cause de mes horaires de travail, le stress de l’organisation d’une journée de maman qui travaille et qui se retrouve seule pour gérer le quotidien. J’ai donc pris de l’homéopathie, bu des tisanes d’allaitement, tirer mon lait sur mon lieu de travail pour réactiver ma lactation et ce, jusqu’à ce que mon corps trouve son rythme de croisière. En semaine mon fils prenait deux tétées : une le matin et l’autre le soir et à volonté le week end.

Quels sont les avantages ?

  • Pour le coté pratique : lors des sorties avec bébé, je n’ai jamais eu à m’organiser pour la préparation des biberons de lait, toujours eu au chaud ce qui lui était nécessaire.
  • Avoir cette relation très forte avec mon fils qu’égoïstement seule moi du coup peux avoir.
  • Constater le pouvoir magique de la tétée qui sert pour beaucoup de choses : les chagrins, les petits bobos, les câlins, les moment de réconfort et nos moments de complicité…

Quels sont les inconvénients ?

  • Avant le passage au biberon pour l’assistante maternelle, j’avais impossibilité de m’absenter sans mon fils.
  • Prolonger l’abstinence totale sur l’alcool ou aliments forts dont le goût passe dans le lait maternel.
  • Avoir parfois l’impression (le week-end) sur les tétées à volonté, de ne servir que de tétées sur pieds.

Comment a réagi ton entourage ?

Mon entourage m’a suivi dans ma démarche et du coup s’est renseigné sur les côtés bénéfiques de la tétée et surtout le comparatif avec le lait artificiel où dans certains, on retrouve des produits qui créent encore la controverse.

Je n’ai à ce jour, eu aucune réaction négative face à mon allaitement et ce, même par des inconnus quand il m’est arrivé de donner la tétée au magasin ou un endroit ouvert au public.

Quand as-tu décidé de sevrer ton enfant et pourquoi ?

Je ne me suis pas fixée de date limite mais le projet d’un deuxième bébé mettra naturellement un terme à l’allaitement de l’ainé.

 Si c’était à refaire, le referais-tu ?

Oui à 100 %.

Découvre en page suivante le témoignage de Lucile

À propos Anne-Laure Galluchon

Maman d'une adolescente en pleine puberté, d'une petite puce de 5 ans et d'un petit bonhomme de 6 mois, je suis une vraie pile électrique. Faut que ça bouge tout le temps ! On dit de moi que j'ai une sacrée répartie mais quand on est maman, on a plutôt intérêt à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Je dis tout haut ce que beaucoup de mamans pensent tout bas !

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