Médicaments buvables : les erreurs de dosage en forte hausse !

Attention les parents ! L’Agence Nationale de Sécurité du Médicament attire votre attention sur les erreurs de dosage des médicaments en sirop donnés à vos enfants. Ces erreurs, qui peuvent être graves, sont dues à l’usage de cuillères ou pipettes pour un autre médicament que celui auxquelles elles sont destinées, alors voici les bons gestes pour ne pas se tromper.

Avant de réviser les bons gestes, il est important de savoir qu’à chaque médicament correspond un dosage adapté par le médecin à l’enfant. L’ANSM a relevé que « parmi les signalements d’erreur médicamenteuse avérée, plus d’un tiers ont entraîné un effet indésirable, dont une moitié d’effets indésirables graves ».  Et ces erreurs de dosage touchent principalement les enfants âgés de 2 à 11 ans.

1  – A chaque médicament buvable son outil d’administration : les pipettes

Prenons les médicaments buvables les plus couramment utilisés pour soigner les enfants : le Doliprane et l’Advil en sirop. Ils sont tous deux administrables par une pipette indiquant une graduation de la dose par kilo à ajuster en fonction du poids de l’enfant. Il est impératif de ne pas utiliser la pipette de l’Advil pour donner du Doliprane et inversement ! Et c’est la même règle pour tous les médicaments administrables en pipette : chacun la sienne, on ne mélange jamais.

2 – Les médicaments buvables administrables avec une cuillère-mesure

C’est le même principe : un médicament buvable muni d’une cuillère ne peut être administré qu’avec celle-ci. Non, on ne la remplace pas par une cuillère trouvée dans le tiroir à couverts. Et non, on ne prend pas celle d’un autre médicament.

3- Pour ne pas se tromper, on range !

Après utilisation du médicament, le plus simple pour ne pas s’emmêler, c’est de rincer l’outil (pipette, cuillère ou compte-gouttes) dans sa boîte.

4 – Quand on ne sait pas, on demande à un professionnel

En cas de doute sur le mode d’administration, il y a deux possibilités qui ne sont pas incompatibles : d’abord, il faut toujours conserver la notice du médicament, car son mode d’administration est expliquée dessus. ensuite, si jamais on l’a perdu, il suffit de poser la question au pharmacien ou à la pharmacienne : les médicaments, c’est son métier, il les connait mieux que personne.