On les appelle « troubles du développement » et ils touchent de nombreux enfants. Multiples, difficiles, durs à appréhender pour les parents, ces troubles peuvent être rapport avec… le ventre. Explications.
Que se cache-t-il derrière de nombreux troubles du développement de nos enfants ou de nous, les parents ? Qu’est-ce qui se trame derrière les troubles du spectre autistique, du comportement et de l’apprentissage, la dépression, le stress, les crises d’angoisse, l’anxiété, les troubles bipolaires, la schizophrénie, les TOCs et bien plus encore… ?
A la croisée de mystérieux chemins : comment ça marche ?
Ces troubles du développement, qu’ils soient d’ordre psychologiques ou neurologiques, sont à la croisée des fonctions digestives et cérébrales.
Notre ventre (ou système nerveux entérique), dénombre entre 100 à 200 millions de neurones.
Le système digestif communique avec notre cerveau grâce au nerf vague. C’est un réseau bidirectionnel qui permet à l’un d’influer sur l’autre, et vice-versa.
C’est une communication qui ressemble à une super autoroute américaine à plusieurs voies plutôt qu’à une route de campagne à sens unique.
Grâce à nos intestins, les nutriments nécessaires au fonctionnement de notre organisme sont absorbés et redistribués là où notre organisme le demande.
Ils jouent également le rôle de garde-barrière contre la pénétration de micro-organismes, et autres composés toxiques.
Quand le ventre est perturbé
Quand l’équilibre bactérien intestinal est perturbé (dysbiose) et/ou que l’intestin devient une vraie passoire (hyperperméabilité intestinale), c’est notre santé mentale et physique qui en est altérée. Le cerveau est alors contaminé par des « déchets », des protéines venant de l’intestin.
L’intégration de l’implication du ventre sur les troubles du développement nous mènent vers des perspectives thérapeutiques révolutionnaires.
Simple et efficace ?
Vous comprendrez aisément que si le cerveau est encrassé de choses qui ne lui conviennent pas, il convient de stopper l’apport des agresseurs (gluten, laitages, polluants, métaux lourds), de les éliminer et… de restaurer l’équilibre.
Le ventre : le deuxième cerveau
Agir sur notre deuxième cerveau passe donc par une alimentation saine, vivante, de saison et locale (soyez “locavore”). Pour assainir l’équilibre intestinal, la prise de symbiotiques (pré + probiotiques) bien dosée est nécessaire. Ces conseils sont essentiels. Je les donne a tous mes patients atteints de troubles psychologiques et/ou du développement.
L’apport de l’ostéopathie
Grâce à des techniques spécifiques sur le ventre, on peut améliorer le fonctionnement neuromusculaire et la “détox” intestinale. Un drainage du système lymphatique du cerveau (système glymphatique), responsable de la mauvaise évacuation de ces fameuses “déchets”, complète l’accompagnement novateur et naturel des troubles du développement.
Ces troubles du développement sont très difficiles à vivre pour tous ceux qui en sont atteints et pour leur entourage, cette approche est une nouvelle « terra incognita » qui redonne de l’espoir à l’heure où de plus en plus de spécialistes* démontrent le lien étroit entre ventre et cerveau et le fait que cela affecte les fonctions cérébrales et les comportements de nos enfants.
Cette approche alternative que je vous expose peut soulever, comme toute chose novatrice, certaines réticences. Pour aller plus loin, je recommande à mes patients le livre de la canadienne Nathalie Champoux.
A votre santé, pleine et entière !
* Parmi eux, Le Dr Martha Herbert, neuropsychiatre et professeur à l’université d’Harvard.