Si je vous disais que la fourchette peut se révéler être une véritable arme de destruction massive ? Voici donc mes 7 conseils diététiques d’ostéopathe pour toute la famille.
A ne pas confondre avec une collation, le grignotage correspond à un non-stop alimentaire. Celui-ci entraîne une stagnation des aliments qui risque d’épuiser le système digestif et de favoriser à terme la prise de poids, les lourdeurs, l’obésité, les troubles digestifs multiples, des troubles du système respiratoire, les allergies, les maladies métaboliques …
2. Consommer plus de légumes cuits et variés
Des légumes de saison doivent donc être présents à chaque repas. Les légumes régularisent la glycémie (permettent de se déshabituer du sucre) et sont antioxydants.
Plus ils sont colorés plus ils en sont riches ! Alors allez-y ! : brocolis, betteraves rouges, carottes, courges, chou rouge pour ce qui est de l’hiver….
Cuits de façon douce, ils sont faciles à digérer et soutiennent le fonctionnement de la rate. Excellents source de vitamines, minéraux, oligo-éléments, enzymes (sous réserve d’une cuisson respectueuse type vapeur douce, étouffée à basse température ou Wok).
3. Consommer davantage de céréales et de légumineuses
C’est la base de l’alimentation humaine depuis les cultures. Ce groupe d’aliments est un apport idéal de saveur douce, et d’énergie (riche en glucides).
Il est conseillé de varier du blé en le remplaçant par le riz basmati, sarrasin, quinoa, millet, lentilles, haricots secs, patate douce, pois chiches, et également des pommes de terre, cuites à la vapeur de préférence.
Méfiez-vous du gluten ! Le blé, l’avoine, l’épeautre et le seigle sont à modérer.
Encore plus si votre enfant souffre de troubles digestif, d’allergies, de fatigue ou de troubles du comportement. Le gluten, c’est la céréale anti-santé.
4. Éviter le plus possible les sucres rapides
On observe également chez nos enfants un excès de consommation de ces aliments.
Pâtisseries, sucre blanc, jus de fruits, sodas, biscuits, barres chocolatées…. Souvent pris entre les repas. Tous ces aliments de saveur douce en excès fatiguent la rate et… fatiguent les parents, rendant leurs progénitures fatigués et « fatigants ».
5. Diminuer les boissons acides et les aliments transformés:
On observe également un excès de consommation de ces aliments et boissons.
Tous les sodas, colas, jus de fruits industriels sont des boissons à la fois sucrés et acides.
Idem pour les plats cuisinés, charcuterie industrielle, céréales industrielles (miel pops, kellogs, All bran…), nuggets de poulet, pâtisserie, viennoiserie, Nutella, pizza industrielle, sauce industrielle, biscuits apéritif, confiserie à la gélatine…
A terme, ces aliments sont source de déséquilibres et de maladies. Une alternative ancestrale qui a fait ses preuves : cuisinez, autant que faire se peut !
6. Eviter les excès de friture, de graisses animales et d’huiles végétales raffinées
Les huiles raffinées sont des aliments dits dévitalisés, indigestes, mieux vaut consommer des huiles extraites à froid, non raffinées et éviter de les chauffer pour ne pas les oxyder et préserver leurs apports nutritionnels.
Favorisez les huiles riches en oméga 3 : huile d’olive, de colza, de lin ou de noix, qui ont une action bénéfique sur le système nerveux et l’intestin grêle de votre enfant.
La friture donne des graisses oxydées et les graisses animales sont saturées. Ces graisses sont source de problèmes de poids et sont pro-inflammatoires.
7. Reconsidérez les produits laitiers
Ces produits sont particulièrement indigestes. Pris en grandes quantités, ils sont sources de mucosités. On dit que «les maladies étranges ou opiniâtres ont pour origine les mucosités». De nombreuses pathologies sont induites par l’intolérance de notre organisme face à la caséine, protéine du lait : pathologie ORL, allergie, maladies auto-immunes, obésité, pathologies cutanés, fatigue, maux de tête, trouble du comportement… Comme je le dis souvent à mes patients : « le lait de vache, c’est pour les veaux ».
A votre santé !