Les signes d’une intolérance alimentaire incluent notamment :
• Diarrhées ou constipation, ou selles sanglantes ou glaireuses
• Coliques
• Eczéma Graines
• Reflux
Comment intervenir ?
Si vous pensez que votre bébé a fait une réaction alimentaire, il est impératif de consulter un médecin et de ne pas vous contenter d’éliminer de son alimentation le produit suspecté, car il pourrait alors manquer de certains nutriments essentiels. Notez ce qu’il a mangé et les symptômes présentés, et ne lui redonnez pas cet aliment tant que vous n’en avez pas parlé avec votre pédiatre. Évitez également de lui proposer des produits apparentés. Aussi, si vous pensez que votre enfant a développé une réaction au lait de vache que vous avez utilisé pour cuisiner, laissez de côté les autres laitages jusqu’à ce que vous ayez consulté.
Est-il préférable d’introduire rapidement les aliments allergènes ou bien d’attendre ?
Les recommandations en la matière divergent. Selon les directives actuelles, la consommation de la plupart des produits allergènes peut se faire à partir de 6 mois révolus. En revanche, ils doivent être introduits un à un si une allergie alimentaire a été diagnostiquée chez votre bébé ou si cela vous a été conseillé.
Certaines familles sont génétiquement prédisposées aux réactions alimentaires. Si un parent proche souffre d’eczéma sévère, d’asthme, de rhume des foins ou d’autres allergies, le risque pour un bébé de devenir allergique est plus élevé que chez un enfant dont la famille n’a connu aucun antécédent. En cas d’eczéma sévère survenu avant 3 mois, un bébé a en outre plus de risque de développer une allergie au lait. Si votre enfant présente des facteurs aggravants, discutez avec votre pédiatre de l’introduction d’aliments allergènes. Sachez par ailleurs que le maintien de l’allaitement maternel lors de la diversification protégerait des allergies.
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