Les parents plébiscitent les séances de « bébés nageurs » et pourtant il semblerait que ce ne soit pas toujours très bon pour leurs santés. La société française de pédiatrie (SFP) incite les parents à être prudents concernant les nourrissons qui présentent un terrain familial propice au développement de l’asthme ou d’autres formes d’allergies (eczéma…) Alors, est-ce la fin des « bébés nageurs » ?
Il faut quand même avouer que nos piscines publiques ressemblent plus à un bouillon de culture qu’autre chose. La plupart étant couvertes, on est submergé par les odeurs de chlore qui en émanent.
Et c’est justement ça le problème, l’inhalation de gaz provenant des émanations de chlore mélangées aux matières organiques, et notamment à l’azote (la salive, l’urine…) pourrait déclencher des inflammations des voies respiratoires et développer de l’asthme. Le risque de bronchiolite durant la petite enfance est 4,4 fois plus élevé chez les bébés nageurs selon une enquête parue dans l ‘European Respiratory.
La SFP insiste par contre sur l’importance d’envoyer à la piscine les enfants qui ont l’âge d’aller à l’école, pour qu’ils apprennent à nager afin d’éviter les risques de noyade. Par contre, il vaut mieux éviter les séances de bébés nageurs si les parents, les frères ou les sœurs du bébé ont de l’asthme ou d’autres formes d’allergies comme l’eczéma par exemple. A éviter également si votre enfant a fait déjà au moins 2 bronchiolites.
Source : Société française de pédiatrie et Le Point.fr du 23 mai 2011