On connait plus souvent le spasme du sanglot dans sa forme bleue, quand l’enfant devient bleu à force de pleurs et d’énervement. On connait moins le spasme du sanglot dans sa forme blanche, qui représente en moyenne 20 % de ce fameux spasme du sanglot. Qu’est-ce que c’est ? Pourquoi ? Que faire ? Voici les réponses.
Le spasme du sanglot, qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’un arrêt respiratoire bref qui survient chez l’enfant après une contrariété, une frustration, une grosse colère, une chute… Le spasme du sanglot est une plaie pour les parents qui, pourtant, ne doivent pas s’en inquiéter.
Sa forme la plus courante est celle du spasme du sanglot bleu, mais il peut également se manifester sous une autre forme. On l’appelle blanche ou pâle.
Le spasme du sanglot dans sa forme blanche : pourquoi ?
A la différence du spasme du sanglot bleu, la forme blanche se manifeste par une absence de cris ou de pleurs. A la suite d’une émotion forte (chute, par exemple), l’enfant devient très pâle et fait une syncope très brève.
Cela peut également survenir après des pleurs suite à une grosse peur.
Ce spasme du sanglot est très impressionnant et terriblement angoissant. Pourtant, il est sans gravité et se manifeste de plus en plus rarement au fur et à mesure que l’enfant grandit et apprend à apprivoiser ses émotions fortes.
Que faire ?
La règle d’or absolue est de ne pas paniquer. C’est difficile (on le sait bien par expérience), mais il faut conserver un calme olympien en prenant l’enfant dans ses bras.
Un peu d’eau fraiche sur le front, des paroles apaisantes, permettent à l’enfant de reprendre ses esprits le pus calmement possible.
Quelques minutes après le spasme, l’enfant peut sembler un peu hagard, mais ça ne dure pas et il repart comme si de rien n’était.
A maman ou à papa de s’en remettre, du coup… (et là, bonne chance, parce que c’est vraiment très impressionnant les premières fois.).
En cas de doute ou de spasme fréquent, il est toutefois conseillé de prendre l’avis d’un pédiatre ou d’un médecin.