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Papa solo : maman n’est pas là ? On se lâche !

Être père célibataire doit bien avoir quelques avantages… Parmi ceux qu’on peut trouver, se payer le petit luxe d’assouplir la discipline quand maman n’est pas là vaut une petite cagnotte de complicité avec son enfant. Je t’explique.

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Je t’ai parlé récemment de l’importance de relever la tête et de profiter de sa nouvelle vie après une séparation. Aujourd’hui, je vais te montrer que moi, ce super méga papa que je te dévoile depuis quelques temps, je profite de l’absence de maman pour faire plein de bêtises avec mon enfant.

L’éducation d’un enfant, ça se fait (dans la mesure du possible) par les deux parents. En tout cas, avec mon ex-compagne, on est d’accord là-dessus. On essaie donc, au mieux, de ne pas avoir de discours discordants quand il s’agit d’orienter notre enfant. Mais forcément, même dans un couple, il y a des désaccords ou tout simplement parfois, on a moins envie d’être dans le costume de l’éducateur.
L’avantage, en étant désormais célibataire, c’est que je n’ai plus personne pour me surveiller alors parfois j’en profite ! … mais autant qu’elle doit en profiter de son côté, finalement. Enfin, je crois.

Quand le chat n’est pas là…

Alors qui n’a jamais commandé une pizza ou a amené son enfant au fast-food parce qu’il avait la flemme de faire à manger ? D’accord c’est moins équilibré mais, la plupart du temps c’est moins compliqué, pour qu’il finisse son assiette.
Qui ne lui a jamais fait sauter un bain ? L’eau, ça assèche la peau de bébé, c’est bien connu, donc c’est pour son bien !
Qui n’a jamais « oublié » de lui laver les dents avant d’aller au lit ? Promis, demain matin j’y penserai… de toute façon elles vont tomber celles-ci !
On est bien d’accord, ce ne sont que des détails, on ne peut pas être toujours au top, sinon cela serait beaucoup trop ennuyeux. Et puis, de toute façon, c’est bien trop compliqué !

Alors j’avoue, il m’arrive aussi de coucher mon fils tard le week-end, de le laisser regarder la télé plus longtemps que prévu (pour que je puisse finir mon article pour Drôle de Mums, par exemple, au hasard) mais ça aussi ce sont des broutilles.
Mais je vais m’arrêter là, parce que sinon tu vas finir par penser que ce costume de super papa et décidément trop grand pour moi… D’abord, c’est même pas vrai et, ensuite, ça m’est bien égal parce que mon enfant me l’a dit, lui, que j’étais un super papa ! C’est bien ça le plus important… même si c’était après la pizza et deux dessins animés au lieu d’un !

A propos de Jérémy Sens

La trentaine flamboyante, Jérémy est père célibataire d’un petit garçon. Et ça l’inspire ! Fin observateur du quotidien de son fils - et même des enfants des autres - Jérémy parle avec humour et sensibilité de la paternité dans les années 2010 : petite ou grande place du père, mini-questions et vastes réponses (ou vastes absences de réponses, c’est selon !), il est également champion de air-guitare en duo avec son fils.