Impossible de passer par la case départ, il va falloir accoucher ! Et si pour certaines, il n’y a eu strictement aucune inquiétude, pour d’autres, l’angoisse a pris le dessus. Au risque de compliquer les choses ?
« Difficile pour moi d’expliquer cette peur irrationnelle. J’ai toujours eu en tête ma mère qui me racontait en long, en large et en travers le récit de son accouchement qui a été catastrophique. Depuis, j’ai juste une peur viscérale de ce moment. J’ai mis longtemps avant de me lancer dans l’aventure de la maternité, et je sais que c’est à cause de ça. Pendant neuf mois, j’étais très stressée, seule la préparation à l’accouchement m’a détendue. Je suis tombée sur une sage-femme exceptionnelle qui a su m’écouter, me rassurer. Je lui ai fait confiance, et mon accouchement a été incroyable ! ».
Béatrice.
« J’ai vécu neuf mois avec l’angoisse de la césarienne. Mon gynécologue me disait que je n’en avais pas besoin, mais j’étais terrorisée par le souci de dernière minute qui demanderait de m’ouvrir de toute urgence ! Le pire, c’est que c’est arrivé ! Mon bébé se présentait mal donc impossible d’avoir recours à un accouchement naturel. Quand on me l’a annoncé, mon taux d’adrénaline n’a fait qu’un tour. Mais vous le croirez ou non, je crois que mon instinct de mère a pris le dessus. J’ai surmonté ma terreur en ne pensant qu’à une seule et unique chose : le bien-être de mon bébé. Tout s’est très bien déroulé. Mon enfant est en pleine santé, ma cicatrice est toute petite, et mes peurs envolées ! Ça tombe bien, je suis de nouveau enceinte ! ».
Samia.
« L’idée de souffrir pendant l’accouchement m’a toujours fait flipper. Et ne me demandez pas pourquoi, je me suis toujours refusée à la péridurale. Je sais, je veux le beurre et l’argent du beurre, c’est ce que me disait mon gynécologue. Je n’avais pas envie de souffrir mais refusait les méthodes pour éviter la douleur ! Bizarre, non ? En tout état de cause, j’ai suivi mon instinct. J’ai fait beaucoup de méditation, de sophrologie, je me suis concentrée sur autre chose que la douleur… Et cela a marché ! Même si la peur d’avoir mal m’a beaucoup tourmenté, j’ai eu l’impression d’être maîtresse de ce moment. J’ai vécu un moment incroyable. Douloureux certes, mais tellement intense… ».
Corinne.