Entre un an et 18 mois environ, les « non » et les crises de colère ne sont pas des « caprices« . Ils marquent une étape cruciale du développement durant laquelle l’enfant veut s’approprier la maîtrise de son corps et de ses décisions. Mais il n’en a pas toujours les moyens, et c’est donc aux parents de lui imposer des limites, pour sa propre sécurité. Comment gérer la période du « non » sans s’arracher les cheveux ? Voici quelques conseils.
Quand votre enfant cherche à vous dire qu’il est fâché ou désorienté, vos paroles sont importantes pour lui
Ces paroles signifient que vous comprenez son désarroi. Il ne faut toutefois pas vous attendre à ce que vos explications soient suivi d’un effet immédiat.
S’il pleure par exemple parce que vous sortez sans lui, il ne sera pas consolé pour autant. Mais vos explications l’aideront à se calmer plus vite et plus facilement. Il est important qu’il se sache entendu.
Quand il crie après un refus ou une interdiction de votre part, il suffit de lui dire simplement « Je sais que tu veux cela, mais je ne suis pas d’accord. » En revanche, il est inutile de justifier tous vos « non ».
Vous pouvez expliquer de temps en temps le pourquoi de certains interdits, de la façon la plus simple possible, quand les circonstances s’y prêtent. Mais, souvent, la situation dépasse ses capacités de compréhension. N’oubliez pas son âge. Cherchez à parlementer ou à convaincre un tout-petit est une entreprise vaine.
Le plus souvent, une attitude ferme l’aide davantage que de longs discours. Plus vous justifiez, moins il sera convaincu : certains interdits ne se discutent pas !
Pour en savoir plus : « Le petit Larousse des enfants de 0 à 3 ans » sous la direction du Dr Véronique Gagey aux Éditions Larousse, 24,90 €