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Mon enfant dévore son assiette chez les autres et ne mange rien à la maison : je fais quoi ?

C’est à te rendre marteau. A la maison, c’est simple, ton enfant ne tolère que le trio infernal jambon-purée-pâtes, alors que chez les autres, il s’avère être un sacré gourmet goûtant brocolis, épinards voire salsifis (oui, oui carrément). Comment réagir et contrer le coquin ?

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On évite de paniquer et on… se réjouit !

A choisir tu préfères quoi : un enfant qui te fait tourner en bourrique certes, mais qui ailleurs goûte à tout et ouvre son palais à de nouveaux aliments ou, un petit qui chez toi comme ailleurs ne veut rien avaler en dehors de ce qui est rose pâle (jambon identifié) et jaune pâle aussi (là je vise la purée et les pâtes). Un enfant qui ailleurs goûte à tout, c’est aussi le signe d’un bambin malin et plutôt intelligent qui a compris qu’en dehors du cercle familial, il doit faire des compromis et s’adapter.

On ne se la joue pas mal aimé 

… Merci Cloclo pour le titre ! Pas la peine d’en faire un drame et de te dire qu’elle ne t’aime plus parce que chez Mamie, princesse mange des salsifis ou qu’il se sent mal à la maison parce qu’à l’école, il mange de la soupe à l’oignon (je suis en train de faire de la poésie, c’est assez magique cet instant). Retour à la réalité Rimbaud, et occupons-nous du coquin. L’important est de dédramatiser car l’enfant, cet être beaucoup plus malin qu’on ne peut l’imaginer, sent monter le stress en toi quand vient l’heure du repas. Action/Réaction donc, et résultat, un enfant qui sent le stress monter chez Maman, ça peut lui suffire à lui couper l’appétit si l’ambiance n’est pas détendue. Après, c’est le cercle vicieux car plus tu stresses, plus il se braque, plus il se braque, plus tu stresses. Résultat des courses : personne n’est content. Donc zen les filles. Jusqu’à preuve du contraire, l’enfant ne se laisse pas mourir de faim.

On le fait grandir

Attention, parfois les bichons, inconsciemment bien sûr, profitent du repas en famille pour « rester dans le monde des petits ». A la maison, te voyant vaciller quand le moment de préparer s’approche, il peut profiter de ta faiblesse pour se mettre dans la peau de ce tout petit enfant que tu cajoles, dorlotes, à qui tu coupes la viande et à qui tu donnes quasi la becquée. Tu vois le truc ? Il régresse et se complait dans cet état ou tu te sur-occupe de lui. Donc on rationalise et on lui parle comme à un grand, sans capituler et en faisant ce qu’il veut.

On se remet en question

Et oui… On peut expliquer cette attitude par beaucoup d’arguments quasi psychologiques, mais on peut aussi se poser quelques questions plus concrètes. Essaie de voir comment les gens cuisinent ailleurs. Exemple concret : si tu as l’habitude de cuisiner tout au beurre et que ton bébé n’apprécie pas ce mode de cuisson ? Essaie d’autres aliments et tente de nouvelles recettes en tentant au maximum de changer tes habitudes de cuisinière. Ou la manière forte : recopie l’un des menus de la semaine de cantine en t’assurant que ton coquin a dévoré le plat et tente de le refaire à la maison en lui précisant bien si celui-ci rechigne, que c’est exactement ce qu’il a mangé à la cantine mardi dernier et que Jacqueline (ça c’est le nom de la cuisinière) t’a expliqué son secret. Ça va marcher !

Si toi aussi tu as connu ce petit souci et que tu as trouvé la solution miracle, on attend tes commentaires.

A propos de Caroline Delanoë

Jeune maman depuis peu, un peu fofolle, un peu rêveuse mais à l'écoute des conseils avisés de ses cop's ! Toujours à l'affut des dernières tendances mode et beauté, à fond sur les bouquins de prénoms (d'une grande aide au passage) et incollable sur les produits bébé, cela fait d'elle une maman épanouie et décomplexée comme toi !