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La procréation médicalement assistée ou PMA

Nous ne sommes malheureusement pas toutes logées à la même enseigne niveau fécondité. Si il suffit à certaines de décider d’avoir un enfant et d’être enceinte quelques semaines plus tard, pour d’autres c’est un vrai parcours du combattant qui peut durer des années. Aujourd’hui il existe plusieurs techniques d’aide à la procréation utilisées en fonction de l’origine et du degré de stérilité. Regardons de plus près les techniques de PMA les plus courantes.

PMA

La technique d’ovulation provoquée
Il s’agit d’un léger traitement hormonal suivi d’une injection d’hormones (souvent HCG) qui permet    d’obtenir une ovulation de meilleure qualité, de multiplier le nombre d’ovocytes et de déterminer le moment propice aux rapports quand la fécondité est maximale.

L’insémination artificielle ou IA
On injecte le sperme du conjoint ou d’un donneur (recueilli préalablement et « préparé) directement dans l’utérus après avoir provoqué l’ovulation. Elle est souvent pratiquée par les couples ayant recours à la PMA avant de passer à la FIV en cas d’échec.

La fécondation in vitro ou FIV
C’est une technique beaucoup plus lourde que les précédentes. Après un traitement hormonal pour stimuler l’ovulation et une surveillance importante du développement des follicules par échographie, l’ovulation est déclenchée. On prélève alors les ovocytes quelques heures avant qu’ils soient libérés naturellement par ponction sous echographie ou plus rarement par coelioscopie.
On met ensuite en présence les ovocytes recueillis et les spermatozoïdes sélectionnés.
Les ovocytes fécondés sont cultivés  pendant quelques jours (le plus souvent deux jours) dans le but d’évaluer leur qualité. Les meilleurs sont implantés dans l’utérus, il s’agit du transfert. Ceux qui restent et qui ont une chance de survie sont congelés en vue d’une FIV ultérieure.

Pour info : Aujourd’hui, le nombre d’embryons implantés dépasse rarement trois.

La fécondation in vitro avec micro-injection du spermatozoïde ou ICSI
Dans le cas de l’ICSI, on place un seul spermatozoïde directement dans chaque ovule.

À propos Anne-Laure Galluchon

Maman d'une adolescente en pleine puberté, d'une petite puce de 5 ans et d'un petit bonhomme de 6 mois, je suis une vraie pile électrique. Faut que ça bouge tout le temps ! On dit de moi que j'ai une sacrée répartie mais quand on est maman, on a plutôt intérêt à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Je dis tout haut ce que beaucoup de mamans pensent tout bas !

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