… qui tu es, ou presque ! Parce que la vraie question, c’est « où mets-tu ta culotte quand tu vas chez le gynéco ? » D’après une très sérieuse étude*, il y a 3 façons de faire, donc il y a forcément la tienne dedans !
Comme tu es très sérieuse et que tu sais que c’est important, tu vas chez le gynéco tous les ans pour faire une petite révision de la tuyauterie et de tout ce qu’il y a autour. Bravo, c’est bien !
Mais, tiens-donc, as-tu une seule seconde pensé à l’endroit où tu mets ta culotte quand tu vas là-bas ?
Première enfilée, dernière enlevée ! Quel destin lui réserves-tu dans le secret du cabinet ? Regarde un peu les conclusions d’une petite étude menée part un gynécologue, et choisis ton camp, camarade !
La culotte mystère
C’est bien simple, on jurerait l’avoir aperçue, mais non ! Elle a disparu. Évaporée, la culotte !
C’est la manipulation la plus fréquente, mais la patiente n’ayant jamais l’air d’être en train de s’étouffer en la mastiquant, c’est ailleurs qu’il faut chercher.
Défiant la logique qui voudrait qu’étant la dernière enlevée, elle soit sur le dessus de la pile de vêtements, la culotte se retrouve souvent planquée tout dessous, parfois même dans une poche.
Elle peut aussi être roulée en boule dans une chaussure ou ratatinée au creux de la main.
Pour cette cachette, le docteur se demande si c’est pour la soustraire à la vue du gynécologue.
Mais si c’était plutôt pour faire un anti-stress à serrer au moment si agréable de l’introduction du speculum ?
Il est à noter, par ailleurs, que la culotte mystère peut se retrouver, plus rarement, cachée sous la tête. Une technique plus pratique avec des gros cheveux, ou une toute petite culotte… Enfin, il faut ajuster en fonction de la taille des deux.
Plus rarement encore, la culotte est tellement bien dissimulée qu’il est impossible de savoir où diable elle a bien pu être mise.
La culotte logique
Autre destin de culotte : la logique respectée. Dernière ôtée, elle se retrouve sur le haut de la pile mais, là encore, il existe plusieurs techniques de pose.
Certaines la plie soigneusement quand d’autres la roule en boule, là où d’autres encore vont la déposer telle quelle, ni roulée ni pliée.
Dans cette catégorie, que le docteur Briex appelle « posée », on trouve mention – bien que rare – de culotte suspendue au porte-manteau.
Je ne sais pas toi, mais je trouve ça très étrange et, dans le doute, je laisserai dorénavant mon manteau sur le dossier de la chaise.
La culotte sale
Non, pas la culotte crado-dégueu : la culotte dont ce qu’en fait la femme dénote la façon dont elle la perçoit.
Comme un objet sale, donc.
Dans ce cas précis, la culotte peut se retrouve par terre : jetée, roulée ou même rangée, mais toujours au sol.
Il arrive qu’elle soit poussée sous un meuble du bout du pied, et même – mais c’est rare – posée sur le rebord de la poubelle. Sale destin, surtout quand on pense qu’il faut quand même la remettre à la fin…
La culotte, et après ?
Voilà pour les trois destins de la culotte en salle d’examen gynéco…
Je ne sais pas dans quelle catégorie tu te situes, mais l’autre question qui se pose et qui est, pour le moment mais sait-on jamais ?- sans réponse, c’est : est-ce que la façon dont une femme traite sa culotte dans ce contexte a une signification et pourquoi ?
Je te laisse, je vais faire une thèse.
Mais tant que tu es là, je te rappelle encore une fois que la visite chez le gynéco, c’est tous les ans, et que le frottis, c’est maximum tous les 3 ans : soit autant d’occasions extraordinaires de savoir où tu préfères mettre ta culotte !
* le docteur Michel Briex, gynécologue-obstétricien à Libourne, article Dis-moi où est ta culotte, Revue Spirales, Edition Erès, 2005.