Devenir maman n’est pas sans obstacles. La chute des hormones, un accouchement éprouvant, la fatigue, peuvent jouer sur nos humeurs et parfois nous entraîner dans la spirale infernale de la dépression. Quelle est la différence entre le baby-blues et la dépression post-partum, quels sont les signes de ces maux ? DDM fait le point sur l’humeur des mamans.
Il n’est pas rare quelques jours après l’accouchement de se sentir désarmée face à l’arrivée de bébé. On se sent incapable d’être heureuse, incapable de s’en sortir, incapable d’âtre à a hauteur… On a la larmichette facile, parfois de gros chagrins, tout ça sans vraies raisons. Le simple fait de ne pas réussir à mettre une couche à l’endroit du premier coup peut nous faire pleurer. La faute à qui ? A nos hormones qui, très en forme ces derniers mois, chutent de manière extraordinaire… Très fréquent, on te parle dans ce cas, du baby-blues, qui grâce à l’écoute des sages-femmes, de son partenaire, de sa famille, passe très rapidement.
A la différence du babyblues qui touche bon nombre de jeunes mamans, il y a un mal beaucoup plus pernicieux qui s’installe plus tard, généralement un bon mois après la naissance, et aux dommages collatéraux ô combien plus terribles. On te parle dans ce cas de la dépression post-partum. La jeune maman est irritable, nerveuse, très fatiguée, pleure très souvent et se sent incapable de s’occuper de son enfant. Ces signes, s’ils durent ne sont pas à en prendre à la légère, et doivent être « soignés » par un professionnel. Même s’il est souvent difficile de se l’avouer, la dépression post-partum est une maladie, et qui dit maladie, dit traitement. Il n’y a pas de honte à faire une dépression post-partum, se l’avouer, c’est déjà un grand pas vers la guérison…