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Future maman du bout du monde : « Ma grossesse, mes enfants, ma vie au Bostwana… »

Quelles sont les difficultés que l’on rencontre quand on est expat’ au quotidien ?

Après avoir passé le cap de l’inconnu, je pense que ce serait le manque des proches et de nos repères qui nous rassurent.

Pour toi qui est une maman expat, est ce important de transmettre un petit peu de ta culture a ton enfant, malgré le fait que tu vives dans un pays d’accueil ?

Oui tout à fait. Déjà nous parlons à notre fille en français exclusivement, et puis nous lui apprenons nos traditions religieuses.

Que penses-tu que ton enfant retiendra principalement de votre expérience de vie ?

Je suis convaincue que le fait d’être expatriée est un cadeau d’une immense richesse pour elle. Elle gardera pour toujours une ouverture d’esprit et une faculté a ne pas juger les autres. Elle aura aussi la chance de parler une nouvelle langue.

As-tu facilement eu confiance dans les structures locales comme les écoles ou les pédiatres ? Ou même par rapport à ton suivi de grossesse ?

Franchement oui. J’ai eu la chance de trouver une pédiatre que j’aime beaucoup et une magnifique école pour ma fille. Elle y est heureuse. Par contre par rapport au suivi de grossesse c’est autre chose. Je ne me sens pas assez en confiance pour accoucher sur place.

Quelle est le choix que tu as fais pour ton enfant au niveau de l’apprentissage des langues ?

Elle est dans une école ou on parle anglais exclusivement. Grâce à cela elle est déjà bilingue. Mon mari et moi nous lui parlons en français comme nous l’avons toujours fait.

As-tu rencontré des mamans locales qui t’ont inspiré ?

Non pas vraiment.

Ressens tu une entraide, un sens de responsabilité, dans la communauté des mamans expats ?

Oui tout à fait. Il y a même une page facebook qui a été créée pour la communauté expat. Nous sommes tous loin de chez nous et finalement nous avons tous envie d’être rassuré et de nous sentir entouré.

Un conseil pour une maman expat ?

Garder ses racines bien dans son cœur mais arrêter de comparer son pays d’origine à son pays d’accueil au plus vite. Aussi, être reconnaissante de pouvoir offrir une expérience à part entière à sa famille.

A propos de Laurence Lapa Barninka

Jeune maman expat de 32 ans, totalement accro à sa fille Liv qui a 2 ans et passionnée par les rencontres multiculturelles et la mode, je vais te faire découvrir la vie des mamans expat à travers le monde.