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Témoignage de maman : Tout est bien qui finit bien

A 26 ans, Katia attend un petit garçon pour le mois de mars 2014. Même si la grossesse commence difficilement, elle est suivi par une période d’accalmie. Arrivée au 6ème mois, tout se précipite, un risque d’accouchement prématuré apparait ! Découvre son histoire.

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Une grossesse inattendue

Le 24 juin 2013 , on part aux urgences à cause de grosses douleurs au ventre et des douleurs pelviennes, on me prend en charge assez vite, on me fait un examen gynécologique et une prise de sang. L’attente des résultats me parait interminable… 2 heures après on m’appelle enfin pour me donner les résultats, me sentant mal, je perds connaissance. Revenant petit à petit à moi, le médecin décide de me faire une échographie plus approfondie.

C’est à ce moment là qu’il détecte un kyste sur l’ovaire droit. Celui ci s’est percé et saigne. Mais ce n’est pas tout, il me donne les résultats de la prise de sang en me félicitant. « Je suis enceinte » ! Nous sommes aux anges mais en même temps inquiets de ne rien voir à l’échographie. Le médecin pense que c’est à cause du sang dans le ventre qu’on ne voit pas mon utérus. Il décide alors de me garder pendant 48h, sous perfusion. 48h après il me refont un prise de sang pour vérifier si ma grossesse est évolutive. On croise les doigts jusqu’à ce que les résultats tombent… La grossesse évolue bien ! Pourtant, avant de sortir de l’hôpital on me refait une échographie et on ne voit toujours rien. On me découvre un utérus bicorne (une cloison en plein milieu de l’utérus). Une grossesse est possible mais elle doit être bien suivie. Je sors de l’hôpital et reprend ma vie normalement.

Le 11 juillet, j’ai de nouveaux des pertes de sang. Nous partons immédiatement consulter car j’ai peur de faire une fausse couche. Finalement tout va bien, je suis enceinte de 7 semaines d’aménorrhée.  J’entends son petit cœur et on peut même voir un petit haricot, « notre » petit haricot. On en a les larmes aux yeux.

24 Semaines d’aménorrhée

D’examens en examens, tout se passe bien. Les semaines défilent, jusqu’à ce que j’atteigne les 24 semaines d’aménorrhée. Dans l’après midi je suis prise de douleurs au ventre et de contractions. Nous partons rapidement à l’hôpital. Après avoir contrôlé mon col, ils s’aperçoivent qu’il est modifié de 3 cm. Ils me gardent et me mettent sous perfusion pour la maturation des poumons au cas où bébé viendrait à naître car à ce stade de la grossesse, ce serait un grand prématuré. Ils attendent que les contractions se calment pour voir si je suis transportable dans une maternité prenant en charge les grands prématurés. Je suis finalement transportée par hélicoptère vers une maternité de Montpellier que je ne connais pas. Arrivée là bas, je suis installée dans une chambre, je dois garder le repos total. Chaque jour gagné est une chance supplémentaire pour mon enfant. Les jours passent… Le futur papa est impatient et heureux, pour moi par contre c’est un peu plus dur moralement car je suis alitée et loin de chez moi.

28 Semaines d’aménorrhée

De nouveau l’angoisse, on me fait une échographie, j’ai des contractions alors que je ne les sens pas et mon col est effacé. On me remet sous perfusion de corticoïdes pour aider les poumons à arriver à maturation. J’angoisse… J’ai tellement peur d’accoucher maintenant, que mon bébé ne soit pas prêt et d’être séparée de lui. Le moral est en dent en scie. Je compte les jours en me disant que chaque jour qui passe c’est une victoire.

9 Décembre 2013 – 29 Semaines d’aménorrhée

Et voilà je viens d’accoucher ! Nous sommes le 9 décembre 2013. Un magnifique petit garçon de 1,3 kg et 39,5 cm. Il respire tout seul et j’ai même pu le garder tout contre moi pendant quelques minutes. Il est au service de néonatologie mais c’est un bébé déjà plein de vie. Nous sommes les parents les plus heureux du monde.

 

 

À propos Anne-Laure Galluchon

Maman d'une adolescente en pleine puberté, d'une petite puce de 5 ans et d'un petit bonhomme de 6 mois, je suis une vraie pile électrique. Faut que ça bouge tout le temps ! On dit de moi que j'ai une sacrée répartie mais quand on est maman, on a plutôt intérêt à ne pas se laisser marcher sur les pieds. Je dis tout haut ce que beaucoup de mamans pensent tout bas !

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