Audrey et Michaël ont deux enfants, Maylï, 3 ans et demi et Emmy, 3 mois. Le 16 juillet dernier, l’histoire de la naissance de leur petite dernière s’est retrouvée dans le quotidien local. Pour Drôles de Mums, Audrey revient sur cette fameuse journée…
Un début de travail tout à fait normal
Tout commence le matin du 16 juillet dernier. Ce jour là, j’ai commencé à ressentir de légères contractions mais rien de bien douloureux surtout que pour ma première j’avais eu des contractions très douloureuses.
La sage-femme m’avait dit que je pouvais venir à l’hôpital une fois que les contractions seraient espacées de 5 minutes (sachant que j’habite à 45 kilomètres de l’hôpital).
Sachant que j’avais des petites contractions mais pas très douloureuses et pas régulières du tout ( un coup toutes les 15 minutes, puis après c’était toutes les 20 minutes), je ne m’inquiétais pas et je me disais alors que le travail avait commencé mais que ce n’était pas pour tout de suite (sachant que le terme était seulement dans 10 jours).
Le travail s’accélère
En fin d’après-midi les contractions commencent se régularisent, elles sont reviennent toutes les 8 minutes. Pour être sure que le travail a vraiment commencé, je suis alors les conseils de la sage-femme. Après avoir pris deux Spasfon, je me glisse dans un bon bain chaud.
Une fois dans le bain, les contractions s’arrêtent. Pendant 20 minutes plus rien puis, tout d’un coup, j’en ressens une petite peu douloureuse, puis une seconde assez douloureuse et au bout de la troisième la douleur devient alors insoutenable. Je demande alors à mon compagnon d’amener notre grande fille chez ses parents car il va falloir partir à l’hôpital.
Pendant ce temps, je sors du bain et l’envie d’aller aux toilettes se fait sentir. Je me rends compte alors que je perds du sang et que j’ai une terrible envie de pousser, une envie quasiment incontrôlable ! Je décide de voir si je suis en travail et la, panique, je sens les fesses de mon bébé avec mes doigts.
Mon homme, ma sage-femme
Alors que mon compagnon revient de chez ses parents, je lui annonce qu’on aura pas le temps d’aller à l’hôpital car la petite va arriver maintenant ! Ni une ni deux, il appelle les pompiers (à ce moment là, j’ai eu l’impression que l’appel durait une éternité !) Au bout d’un moment le pompier demande à mon compagnon de regarder où le travail en est. Il pose alors le téléphone et répond « Je vois les fesses ! ».
Il me porte alors sur le canapé et me demande de pousser. Une foie les fesses sorties, et avec un sang-froid à toute épreuve, il débloque les jambes de la puce, me demande de pousser encore pour le torse et il fini par dégager les bras.
Une frayeur de courte durée
Alors qu’il ne reste plus que la tête à sortir, impossible, malgré tous ses efforts, Michael n’arrive pas à la décoincer. Les pompiers ne sont toujours pas là et je commence à avoir très peur. Heureusement, au bout de deux, trois minutes seulement, on entend le camion de pompiers. Mon compagnon se précipite à la fenêtre pour leur faire signe de se dépêcher.
Le premier pompier ne parvient pas à décoincer la tête de ma fille mais fort heureusement celui qui prend le relai, oui ! S’ensuit alors plusieurs minutes de stimulation car bébé a avalé beaucoup de liquide et ne pleure pas. Des minutes interminables ! Heureusement, tout d’un coup, ma fille se met à hurler. Michael et moi pouvons enfin relâcher tout notre stress.
Une petite puce en parfaite santé
Emmy est donc née le 16 juillet 2017 vers 17h20 (on a pas vraiment pensé à regarder l’heure !). Elle pesait 3kg060 pour 49 cm et se porte à merveille !