J’ai donc envoyé une lettre recommandée A/R à l’inspecteur, renouvelant ma demande de dérogation. La lettre est restée à la poste, et m’est revenue, j’ai alors renvoyé un nouveau recommandé, et me suis permise d’écrire également à la Direction Académique des Services Départementaux de l’Éducation Nationale, lui expliquant le harcèlement et le classement sans suite de ma demande de dérogation à l’inspecteur académique de ma circonscription. Je n’ai jamais reçu de réponse.
Le 2 septembre 2015, Edeyn n’avait toujours pas d’école ! Non seulement il à été victime de harcèlement, mais en plus privé de rentrée scolaire.
Je suis allée à l’inspection le 3 septembre, l’inspecteur m’a reçu dans son bureau, sa gène était plus que palpable, il a bafouillé quelques mots du genre : l’unique solution et la plus simple est que je réinscrive Edeyn dans l’école du village.
Il a cherché tout en dessous d’une pile de dossier mes courriers, je lui ai rappelé que mon appel au secours datait du mois de février 2015. « Très professionnel » (ironie), il a jeté un œil à sa carte scolaire, puis m’a dit qu’il m’appellerait.
Durant toute la semaine qui a suivi, j’ai attendu son appel, tout en courant dans les écoles alentours, 3 refus pour motif « sureffectif », ou pire, un Maire m’a dit, alors que son école n’était pas en sureffectif, qu’il ne pouvait , je cite » pas prendre un élève, car le maire de votre commune est un ami ! » Soufflée, décomposée. Il a finit l’entretien, en me disant que le mieux serait que je déménage, et que là par contre il pourrait m’aider auprès d’un OPDHLM !
J’ai appelé un ami proche de la Direction de l’éducation nationale, qui n’en croyait pas ses oreilles. Edeyn sans école le 10 septembre ! Dix jours après mon RDV, l’inspecteur m’appelle et me demande si j’ai trouvé une solution. Non non, ce n’est pas un gag !
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