Une maman s’est confiée à Drôles de Mums. Elle raconte, sans concession le calvaire qu’a vécu son fils Edeyn, et son parcours du combattant pour faire bouger les choses. Lumière sur une histoire de harcèlement scolaire, que certains ont tenté de laisser dans l’ombre…
Edeyn, 9 ans à l’époque des faits, est scolarisé dans une petite école, une classe unique de 23 enfants. Un environnement qui peut sembler protégé. Pourtant, il a subit de manière récurrente des insultes raciales, et ce à répétition, dans l’enceinte même de la classe.
« Sale nègre, rentre dans ton pays » ou encore » ta mère t’a fait au bois de Boulogne« . Des bagarres visant mon fils, des coups de pieds discrets dans la cour de l’école et une maîtresse, fermant les yeux sur ces attaques, qui a osé dire devant toute la classe, en regardant mon fils « j’en ai assez de ces bagarres, l’école était plus tranquille avant que certains nouveaux n’arrivent !« .
Un abcès que j’ai tenté de percer avec elle, en vain (déni), en demandant aux parents des enfants « agresseurs » de se réunir avec le maire de la commune ainsi que la directrice, enseignante de cette classe unique. Ce fut une catastrophe (DÉNI) et retour de bâton immédiat : les parents se sont mis à m’agresser en disant que c’était Edeyn « la bête noire » de cette classe. Bref, j’ai sollicité une psychologue scolaire, qui est venue 2 fois, malgré le refus des parents concernés par cette situation. Edeyn a pu enfin parler de ce harcèlement bien dissimulé par les adultes.
En vain, la psychologue qui devait revenir n’est jamais revenue, je l’ai contacté les mois suivants en lui expliquant que les insultes et les agressions continuaient sur mon fils et qu’Edeyn avait subit une tentative d’étranglement… dans un village de seulement 130 habitants ! J’ai prévenu la gendarmerie, le Maire du village, qui m’ont rétorquée que ce qui se passait à l’extérieur de l’école était du ressort de la gendarmerie, mais dans l’enceinte de l’école c’était du ressort de l’inspection académique ! DÉNI !
Donc, qu’à cela ne tienne, j’ai pris contact en février 2015 avec l’inspecteur de la circonscription, en lui lançant un 1er appel au secours, lui demandant de bien vouloir me faire une dérogation, pour que mon petit en souffrance change d’école : pas de réponse.
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