Dans le cas d’une fausse-couche intervenant avant 12 semaines d’aménorrhée, quand le traitement médicamenteux a été inefficace ou s’il n’a pas été prescrit, une opération chirurgicale est nécessaire. Il s’agit de ce qu’on appelle un curetage ou une aspiration. On t’explique.
Quand la fausse-couche nécessite une opération chirurgicale, il est fréquent d’être hospitalisée, que ce soit en ambulatoire (tu rentres à l’hôpital le matin, et tu ressors quelques heures après l’opération) ou la nuit précédent l’intervention.
Concrètement, le curetage et l’aspiration sont deux techniques différentes qui ont pour but de nettoyer l’utérus de tous les débris qui se forment au cours d’une fausse-couche. Ce n’est ni glamour, ni poétique, mais il n’y a pas d’autres mots.
Que tu passes ou non la nuit précédent l’intervention à l’hôpital, tu dois être à jeun 12 heures avant l’heure prévue de l’opération et prendre le soir et le matin une douche à la Bétadine, puis enfiler une blouse et une charlotte.
Tu peux demander aux infirmières de te donner un médicament pour te décontracter avant de descendre au bloc. Là, tu patienteras – théoriquement peu de temps- et peut-être avec d’autres patients avant d’être admise dans « ton » bloc.
L’anesthésie générale sera alors rapidement effectuée et l’aspiration et/ou le curetage durera entre 15 et 30 minutes. Tu seras ensuite transférée en salle de réveil où tu resteras sous la surveillance des infirmières avant d’être ramenée dans ta chambre.
Si tout se déroule bien, tu pourras rentrer chez toi quelques heures plus tard. Là, tu devras te reposer car l’intervention, bien que « banale » (entre guillemets parce que le fait qu’elle soit courante puisqu’elle concerne en moyenne 1 femme sur 4 ne veut surtout pas dire qu’elle est facile à vivre), est fatigante et souvent émotionnellement épuisante.
On t’explique d’ailleurs les suites de l’opération ici.