Alors qu’on priait toutes pour rentrer chez nous, à trois, tranquilles, loin de l’agitation de l’hôpital et de son flot de visites, on se retrouve à la maison sans mode d’emploi… Et là c’est panique à bord (même si tout est bien qui finit bien)…
On ouvre sa porte, on pose bébé endormi dans son siège-auto dans un endroit sécurisé par papa.
Et maintenant, on fait quoi ? On le regarde ? On attend ?
Après deux heures d’attente à regarder l’enfant somnoler, le nouvel habitant ouvre un œil.
Mais ça veut dire quoi ? Il a envie de téter ? Faut le changer ? Fausse alerte, il se rendort !
L’heure du repas approche, bébé se met à hurler. On garde son calme, on respire, et on s’organise pour une première tétée sur canapé.
L’homme se charge de caler les coussins pour que tu sois bien, prend des notes (heures, sein gauche ou droit)… Bébé a l’air au top, bingo !
Premier caca.
On se lance dans la première couche à changer à domicile ! Sauf que tu n’es pas équipée comme à la maternité avec table à langer, couche à disposition, et liniment à portée de main.
On repose bébé deux minutes dans les bras de papa et on organise son plan de travail (un peu comme à Top Chef 😉 ).
L’heure du bain approche. Certainement, la plus grande angoisse de toutes jeunes mamans.
L’organisation dans la salle de bains ressemble plus à celle du camp des jaunes dans Koh Lanta ! Tout est sécurisé, la température de l’eau est contrôlée, bébé est prêt à être baigné !
On souffle un grand coup, on se rappelle chacun des mots de notre sage-femme adorée, et on se lance dans le grand bain (oh, le jeu de mot !).
Le moment du coucher.
Le lit à barreaux n’a clairement rien à voir avec le mini lit en plexi de la maternité. Posé bien comme il faut dans ce lit qui te paraît immense, sa première nuit commence.
Un peu stressé, on regarde l’enfant s’endormir paisiblement. Seul bébé l’est, puisque pendant que papa compte le nombre d’expirations en 60 secondes, maman touche le front pour voir si bébé n’a pas de température…
Au final tout se passe bien ! Bébé a trouvé sa place et toi et papa, avez retrouvé la vôtre… Mais en mieux !