Accueil » Chronique : Vis ma vie de mum » Pourquoi les seins servent à plein de trucs

Pourquoi les seins servent à plein de trucs

Petits, gros, mous, fermes, en pomme, en poire… On en a toutes ! Nourriciers, sexys (l’un n’empêche pas l’autre), les seins servent aussi à d’autres choses… la preuve !

octobre-rose

 

Aaaaah, les seins…
On a guetté leur développement, on a eu envie de crever les yeux des garçons qui les regardaient en coin, on a essayé des soutifs trop grands, mis des trucs dedans pour les remplir… et puis un jour, on en a eu.

Chacune les siens, de seins. Trop petits, trop gros, trop mous, trop lourds… Et puis il y a eu la grossesse, et ses bonnets aux tailles indécentes. La montée de lait, l’allaitement et puis un retour à une nouvelle réalité de la poitrine.

Et c’est là qu’on s’est rendu compte que les seins servent à plein de trucs (en dehors des trucs sexuels, aussi).

Les seins, réceptacles à vomi

Plantons le décor : tu as enfilé ta veste, tu as ton sac sur l’épaule et tu n’as rien oublié, tu fermes ta porte, tu sors dans la rue, fière et émue d’avoir ton bébé tout près de toi dans on porte-bébé ou son écharpe, le pas léger de la jeune accouchée lestée d’un enfant et d’un sac en béton armé, et…

BUUUUUUUUUUUUURRRRPPP ! SPlAAASSSHHH !

Quelque chose de chaud et liquide se répand entre tes seins, par toutes les rigoles possibles, pour stagner en partie au niveau des armatures de ton soutif.

Tu as du vomi dans le décolleté.

Les seins servent donc à nourrir l’enfant, mais aussi à récupérer ce qu’il n’a pas voulu garder.

Les seins, objets d’exposition involontaire

Imagine : tu es dans le métro parisien. Hop, grimpette free-style dans la rame, pas de place assise, attrapage de barre, et des regards insistants. Très insistants.

En provenance de presque tous les gens qui sont autour, et même plus loin. Il te faut trois stations avant de baisser les yeux vers ton décolleté pour t’apercevoir que pas un mais trois boutons ont sauté. Les seuls qui ont tenu le coup sont donc celui du haut, et celui du bas. Entre les deux, tes seins, ton soutif, et ta solitude…

Imagine une seconde fois : tout au long d’un dîner avec une dizaine d’inconnus et deux copines qui n’ont pas jugé utile de te le dire, tu as exhibé fièrement ta noble poitrine grâce à ce maudit bouton du milieu.  Tes « copines » pensaient que tu avais fait exprès. Mais oui, bien sûr, c’est dans tes habitudes de te dépoitrailler dans les diners où tu ne connais personne (jette les en même temps que ta traitresse de blouse.).

Les seins porte-ticket

Tu n’as pas de poche et tu sais que si tu jettes ton ticket dans ton sac, tu ne le retrouveras que dans une centaine d’années.

Donc, en toute logique, tu cales ton ticket de métro (ou de tram, ou de bus, ou de pousse-pousse, bref…) là où ça coule de source : entre tes seins. Impossible de le perdre.

Mais tout à fait possible de l’oublier et de faire tout un rendez-vous professionnel avec le ticket qui dépasse. Le moment où tu t’en rends compte est une expérience aussi unique que délicieuse.

Et je ne te parle pas de l’œil de ton interlocuteur, hein… (oui, c’est du vécu)

Et surtout : les seins, révélateurs de ta santé !

C’est donc un fait avéré : les seins servent à plein de trucs ! Ceux énoncés ci-dessus, hélas, difficiles à éviter, mais il y en a une chose qui concerne ta poitrine qui peut être dépistée : c’est le cancer.

Alors je ne sais pas comment tu appelles ça : les seins, les nichons, les nénés, les doudounes, les gougoutes (si tu fais ça, je ne te parle plus), les titis, les meules, la poitrine, les roberts, les mamelles, les tétés… (que du chic, que du classe, dans ce florilège de synonymes), mais il est bien question de poitrine, et plus particulièrement de la tienne.

Et, je ne sais pas si tu sais, mais on est en octobre, le mois de la prévention du cancer du sein. Hop, la boucle est bouclée, comme le ruban qui symbolise Octobre Rose.

Donc, maintenant qu’on a bien rigolé, merci de bien faire attention à tes nichons et de rester vigilante : 1 femme sur 8 aura un cancer du sein dans sa vie, personne ne veut que ce soit toi.

À propos Béatrice Knoepfler

Journaliste, auteur d'un livre de grossesse et co-auteur de deux filles tout à fait géniales, Béatrice Knoepfler est également femme de ménage (chez elle), cuisinière, lavandière, joggeuse à la petite semaine, férue de littérature et de tissus liberty et nulle en crochet. Une vraie femme moderne, comme toi ! C'est d'ailleurs pour au moins une de ces bonnes raisons que c'est ta copine et notre super rédac'chef.

Laisser une réponse

Votre adresse email ne sera pas publiée

Sécurité * Time limit exceeded. Please complete the captcha once again.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.