3% des enfants, en France, se font par procréation médicalement assistée. Bien qu’elle soit de plus en plus répandue, dois-je dire à mes enfants qu’ils ont été conçus par fécondation in vitro ? Découvre la réponse à cette question !
- La fécondation in vitro : c’est quoi d’abord ?
Depuis, la naissance des premiers « bébés-éprouvette », la FIV s’est répandue rapidement. Endométriose, infertilité peuvent être des causes amenant à la fécondation in vitro. Cette méthode consiste à mettre en contact un spermatozoïde et un ovule, hors de l’appareil reproducteur féminin. C’est une pratique de plus en plus répandue et acceptée.
- Au nom de l’amour, dois-je cacher qu’ils sont nés par FIV ?
Il faut donner le droit à son enfant de savoir la vérité. Sinon, ils sont réduits à des doutes, des interprétations, et pire à des frustrations. Il est recommandé d’être honnête avec l’enfant mais aussi avec ses propres émotions car l’enfant ressent et comprend tout.
- Les enfants ont besoin de connaître leur histoire ?
Les enfants ont besoin de connaître leur histoire et donc le début de cette histoire : leur conception. Cette histoire est (aussi) la leur. Leur dire revient donc simplement à leur donner le droit de savoir consciemment ce qu’ils savent déjà inconsciemment.
- C’est votre propre jugement qui compte !
Ce que tu considères comme un tabou ou un secret, le nouveau-né ou le petit enfant ne le conçoit pas. Les jugements sont des interprétations subjectives de la réalité. Et l’enfant va déterminer une chose comme bonne ou mauvaise selon la vision que tu vas lui inculquer. Si la FIV est considérée, dans l’environnement familial, comme une preuve d’amour, l’enfant n’aura pas de quoi réagir mal. Si au contraire, il ressent de la frustration, de la honte ou de la peur à ce sujet, il absorbera automatiquement les pensées/émotions liées à cette idée.
Tu crains que ton enfant soit déçu par cette révélation ? Pourquoi ? Avoir des parents qui vous ont voulu au point d’en arriver à la FIV, c’est (juste) magnifique !