Pour de nombreux enfants, l’heure d’aller se coucher est une heure très compliquée. Comment rendre ce moment plus facile pour les enfants… et pour leurs parents ? On fait le point !
Instaurer un rituel de coucher
Les enfants aiment les habitudes. Il faut procéder par étapes : lavage de dents, pipi, une histoire, un câlin et au dodo ! A toi de trouver ce qui convient le mieux en fonction du rythme de la maison. Essaie ensuite de t’y tenir et de ne pas changer de rythme (sauf raison exceptionnelle bien évidemment).
Trouver la bonne heure
Il faut que tu le mettes au lit au moment où il est fatigué, prêt au sommeil. Cette heure n’est pas toujours facile à repérer mais une fois déterminée, il faut la maintenir soir après soir. La bonne heure, c’est souvent lorsque l’enfant a eu suffisamment de temps pour se détendre, jouer un peu et passer du temps avec ses parents.
Ramener doucement le calme à la maison
Si ton enfant est trop excité, il va vraiment avoir du mal à s’endormir. Le temps qui précède la mise au lit doit être un moment de calme réservé à une activité de détente ; petite histoire, échange en famille (fais lui par exemple raconter sa journée à l’école) petites comptines à chanter tous ensemble… L’heure physiologique, c’est lorsque l’enfant baille et se frotte les yeux.
Essayer de quitter la chambre pour qu’il s’endorme tout seul
Une fois que tu es arrivée au bout du rituel, essaie de quitter sa chambre. Je dis bien « essaie » parce que cette étape du coucher est loin, très loin d’être la plus facile pour certains parents. Ne culpabilise surtout pas, ça arrive à plus de parents que ce que tu ne crois.
Gérer au mieux les rappels intempestifs !
Très souvent tu vas avoir le droit à « Encore un bisou », « J’ai peur », « J’ai soif » … « Pipi »… Si tu cèdes, cela n’en finira pas. Donc avant de quitter sa chambre pense au petit check de routine : le verre d’au, le pipi, le bisou, la veilleuse, vérifier qu’il n’y a pas de monstre sous le lit et dans les placards… Si tu reviens à chaque rappel, ton enfant va vite comprendre que ça marche et il va donc en profiter !
Ne culpabilise surtout pas
Si malgré tes efforts, ton enfant a besoin que tu restes à côté de lui pour s’endormir, ne culpabilise pas. Il n’est pas question de le laisser pleurer pendant des heures. Tu recommenceras un peu plus tard. Pour autant, dis-toi qu’un peu de fermeté avec toute la douceur d’une maman ne va pas lui faire de mal au contraire. L’amour n’est pas antinomique de la fermeté. Et ton enfant le sait bien !