Le peau à peau est de plus en plus pratiqué en France. Le bébé est blotti contre l’un de ses parents, la peau nue. Et la magie opère aussi avec le père. Drôles de Mums donne la parole à quatre papas qui ont vécu ce moment unique.
« On ne s’y était pas du tout préparé, mais ma femme a dû subir une césarienne et on me l’a proposé. J’ai répondu OK sans vraiment comprendre ce qui allait se passer. Une fois mon fils posé sur ma poitrine, j’ai ressenti des choses encore jamais vécues. Son petit corps, si frêle, avait l’air si apaisé, si bien au chaud, là tout contre moi. J’ai su à ce moment précis que ma vie ne serait plus jamais comme avant, que j’étais père, et que je protègerai ce petit bonhomme jusqu’à la fin de mes jours. »
Laurent, 26 ans
« C’est ma femme qui a insisté pour que je vive cette expérience avec ma fille, pour tisser des liens et vivre un truc unique, comme elle me disait… C’est vrai que je me suis senti totalement exclu de ce que ma femme et ma fille ont vécu pendant 9 mois. Ce n’est pas très glorieux mais vrai, j’ai assez mal vécu le fait d’être uniquement spectateur. Garder ma fille tout contre moi m’a redonné confiance en moi. Personne ne sait ce que j’ai pu ressentir. De l’amour, de la fierté, de la peur, c’est un moment de grâce et je remercie tous les jours ma femme d’avoir insisté. »
Marc, 48 ans
« Je n’ai toujours pas de mots pour décrire ce moment. Je n’ai pas réussi à décrocher mes yeux de mon fils. Je l’écoutais respirer, j’avais comme l’impression que nos communiquions. Nos respirations étaient synchronisées comme si c’était inné. Un moment fabuleux, unique… que je conseille vivement à tous les papas ! C’est fabuleux ».
Eric, 32 ans
« J’étais hyper stressé. C’était mon premier enfant, et je crois bien ne jamais en avoir tenu un dans mes bras avant ce jour ! Le personnel m’a rassuré, et m’a montré comment le tenir. Ils sont restés près de moi, un moment car j’avais besoin que l’on me rassure. J’étais terrorisé à l’idée de mal le tenir, de lui faire mal. Et puis je me suis détendu. Comme si ma fille me disait qu’elle avait confiance et que j’allais y arriver. Vous allez me prendre pour un dingue mais je sais que c’est elle qui m’a guidé ! »
Adrien, 35 ans