Allaiter peut ressembler à un parcours du combattant. Afin qu’un allaitement soit réussi, de nombreux facteurs entrent en ligne de compte. Quelquefois, toutes les planètes semblent parfaitement alignées pour que cela se produise, un peu comme le tirage du Loto dans l’ordre du premier coup, mais d’autres fois, c’est plutôt Space Mountain ! Muriel Ighmouracène* vous donne une petite liste non exhaustive des obstacles qui peuvent se mettre en travers de votre flot de lait.
La douleur, les crevasses
Votre bébé est mal positionné ou n’ouvre pas bien la bouche.
La prématurité
Votre bébé est né quelques semaines avant terme et a du mal à téter.
Un entourage réfractaire
Votre compagnon, qui a le sentiment que le bébé lui vole son territoire ; votre belle-maman, qui vous trouve affreusement rétrograde d’allaiter et craint que votre lait « ne soit pas assez bon » ; l’équipe de la maternité ou votre pédiatre, qui semblent remettre en cause votre allaitement… Il a été démontré que le soutien de l’entourage – en particulier du compagnon – augmentait significativement la réussite de l’allaitement.
Une séparation prolongée après la naissance
C’est la stimulation fréquente de vos seins dès la naissance qui garantit la mise en place d’une lactation abondante.
Le manque d’information
Beaucoup de futures mamans, persuadées que l’allaitement est une chose simple et naturelle, ne s’informent pas forcément avant la naissance sur les recours possibles en cas de difficulté et peuvent se trouver démunies lorsqu’un problème se présente.
« Le guide de l’allaitement en 150 Questions Réponses »aux Editions Poche Larousse, 5,99 €
Son auteure, Muriel Ighmouracène est la blogueuse à succès de maispourquoijedeviensmerebordel.fr. D’abord infirmière puéricultrice en milieu hospitalier, puis directrice de crèche associative à Paris, elle est aussi consultante en lactation.