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De nombreux enfants ont un doudou… Quel est vraiment son rôle ? Est il vraiment essentiel pour ton enfant ? Mais qui est vraiment doudou ? Regardons cela d’un peu plus près avec notre psychologue Drôles de Mums.
Comme le dit si bien le pédiatre et psychanalyste anglais Winnicott : « il est objet de transition, intermédiaire entre le réel et l’imaginaire, la présence et l’absence, la sécurité et l’aventure. Il est l’objet de tous les possibles et de toutes les attentes».
En effet, le doudou est le premier objet auquel l’enfant va s’attacher, qui lui sera source de réconfort et qui l’aidera à mieux gérer la séparation ou la distance entre lui et ses parents. Avant 6-8 mois, bébé n’a pas encore vraiment de doudou, car il n’a pas pris conscience de la séparation.
Certains n’en choisiront pas, ce n’est pas une obligation ! Doudou peut aussi arriver plus tard dans la vie du jeune enfant, au moment d’une maladie, d’un deuil, d’une hospitalisation…
Puis en grandissant, vers 6-8-10 ans, l’enfant va le reléguer au pied du lit, dans sa caisse à jouets ou sur une étagère et alors doudou deviendra plutôt un compagnon de jeu ou un spectateur.
Doudou peut prendre des formes très variés et c’est l’enfant qui va en faire le choix : peluches bien sûr, mais aussi étiquette, couche en tissu, tétine, pouce etc… d’où l’importance que les parents respectent le choix fait pas l’enfant. Le bébé ou l’enfant va se sentir en sécurité avec doudou : il lui permettra de supporter l’absence de ses parents (crèche, école, nounou, le soir pour s’endormir etc…), sera un réconfort et un protecteur face à l’inconnu.
Doudou va vivre moultes expériences « affectives » : câliné, grondé, tiraillé, jeté… il va permettre à l’ enfant de se construire et d’expérimenter un univers où rien n’est contesté et où il peut exprimer librement ses émotions du moment.
La « dépendance à doudou » est donc normale chez le jeune enfant. Il faut lui faire confiance. En grandissant, il va l’oublier de plus en plus souvent car, petit à petit, il va commencer à intérioriser le sentiment de sécurité que lui procurait son doudou.
