D’après les statistiques, 20 à 25 % des femmes font une fausse-couche chaque année en France, soit environ 200 000 femmes. Les causes d’une fausse-couche sont nombreuses et, dans 50 % des cas, inexplicables.
Dans la majeure partie des cas, la fausse-couche se produit avant les 12 premières semaines d’aménorrhée (soit les 10 premières semaines de la grossesse) et, le plus souvent encore lors des 6 premières semaines de grossesse.
Lorsqu’une femme est confrontée pour la première fois à la fausse-couche, ou que celle-ci arrive après une grossesse (quel que soit l’âge de l’enfant), on parle de fausse-couche « unique », « accidentelle », « isolée » ou encore d’avortement spontané.
C’est à dire qu’il s’agit d’un événement isolé, qui ne fait craindre aucune difficulté d’être enceinte par la suite.
On peut considérer que c’est un « accident de parcours », un terme cependant malheureux tant vivre une fausse-couche dans le cadre d’une grossesse désirée est un déchirement intime. Pourtant, mais seul le temps permet d’en faire l’expérience, il s’agit effectivement bien souvent d’un douloureux accident de parcours.
La cause la plus fréquente : l’anomalie génétique
L’accident génétique représente environ 90 % des causes de fausse-couche. La combinaison des chromosomes féminins et masculins ne se fait pas correctement, empêchant la viabilité de l’oeuf.
Cette cause est la plus fréquente et il peut arriver que la fausse-couche passe inaperçue et soit « confondue » avec les règles.
Il faut savoir que, dans la plupart des cas de fausse-couche, la cause n’est pas connue de façon précise car l’œuf n’est pas analysé.
L’analyse de l’embryon n’est préconisée qu’en cas de fausse-couche à répétition (au moins trois) et n’est possible qu’après une intervention chirurgicale.