Bonheur, euphorie, fierté, fatigue, baisse de moral, autant d’états par lesquels passent les jeunes mamans le jour qui suit l’accouchement. Quatre femmes nous racontent comment ça s’est passé pour elles.
« Le jour qui a suivi la naissance de mon fils, j’étais comme dans un état second. Ivre de bonheur, je ne faisais que papoter. Au téléphone, avec les sages-femmes, les docteurs, ma mère, mon mari, et bébé ! Moi qui suis plutôt très discrète dans la vie de tous les jours (pour ne pas dire maladivement timide), je me suis vue changée en vraie pipelette ! Cela a beaucoup étonné mon mari et mes proches. J’ai adoré cet état, comme si mon fils faisait de moi une nouvelle personne, plus affirmée, plus sûre d’elle ».
Noémie.
« Le jour après mon accouchement, tous mes proches avaient prévu de venir me rendre une petite visite. Malheureusement, dés le matin, la fatigue et le stress m’ont terrassée. Je me sentais incapable de faire fi de tout ça. J’en ai parlé avec une sage-femme qui a trouvé les mots pour me déculpabiliser. Cette femme a été extraordinaire. Elle a pris mon mari à part, lui a expliqué que je n’étais pas capable et trop affaiblie pour une journée de visites intensives. Il s’est chargé de prévenir tout le monde, a décalé les visites… J’ai pu passer une journée OFF à ne m’occuper que de bébé… Cela m’a fait un bien fou. Ce n’est qu’ensuite que mes proches sont venus, quand j’avais pu évacuer tout mon stress ! »
Béné.
« Émotive, c’est le mot ! Le jour après avoir accouché, j’ai passé ma journée au bord des larmes… pas de stress ni de tristesse, non, juste de bonheur. Quand ma mère est entrée dans la chambre, j’ai versé ma larmichette, quand ma sœur est arrivée idem, mon père – je ne vous dis même pas… Tout était source d’émotions. On en rit beaucoup avec mon compagnon aujourd’hui ! «
Sophie.
« Ne me demandez pas pourquoi mais j’étais obsédée par les apparences ! Je me suis fait toute belle, brush et maquillage (les sages-femmes n’en revenaient pas). J’ai mis une heure à choisir comment j’allais habiller ma fille, fait en sorte qu’elle et moi soyons assorties… Je ne suis pas si superficielle au quotidien, mais ce jour là, c’était plus fort que moi 😉 ».
Karine.