Trois mamans nous confient les plus grandes craintes qu’elles ont ressenties pendant leur grossesse. Prise de poids, accoucher, ne pas être à la hauteur, des craintes tellement humaines que beaucoup d’entre nous ont dû ressentir aussi. Ça fait du bien de se sentir moins seule non ?
« Accoucher sans hésitation. Ma mère a eu trois accouchements extrêmement compliqués qui ont tous failli tourner au drame. Hémorragie, déchirure, soins intensifs… Trois accouchements qu’elle n’a cessé de me raconter dans les moindres détails depuis que je suis enfant. Quand j’ai appris que j’étais enceinte, ma joie s’est rapidement transformée en angoisse permanente d’avoir mal et d’y rester le jour J.
J’en ai longuement parlé avec mon gynéco qui m’a rassuré et expliqué que les choses avaient bien changé en vingt ans, et que je n’avais aucune raison de m’inquiéter plus que de raison. Je me suis mise au yoga pour déstresser. Le comble de neuf mois de stress ? Un accouchement easy qui a duré 1H15 ! ».
Manon, 34 ans
« Ne pas être à la hauteur. Je ne me suis jamais occupée d’un bébé avant ma fille, je crois que je n’avais même jamais changé une couche. Tout me faisait flipper : comment j’allais lui mettre son pyjama, la sortir de son lit, lui prendre le bain ! J’ai acheté un million de bouquin. Ma mère me répétait sans cesse que je saurai tout faire d’instinct mais je n’arrivais pas lui faire confiance.
Ce n’est que lorsque j’ai tenu Nina dans mes bras que j’ai compris ce qu’elle voulait dire ! ».
Véronique, 33 ans
« Prendre du poids. J’ai un souci avec la nourriture et mon poids depuis ado, une vraie maniaque de la balance. Je suis tout le temps au régime, contrôle mes calories et fait du sport en salle quasi chaque jour. Je suis une thérapie à ce sujet car cette volonté de tout contrôler a bien failli briser mon couple.
Quand j’ai su que j’étais enceinte, j’ai paniqué. Je n’en suis pas fière mais l’idée de devoir prendre du poids m’ a dévastée. Mon mec me connaît bien et a senti que j’étais en train de perdre pied. On a traversé cette épreuve ensemble. J’ai intensifié mes séances avec ma psy (que je ne remercierai jamais assez), mon gynéco m’a soutenu en me prodiguant de précieux conseils pour bien manger et j’ai pris presque dix kilos. Malgré mes appréhensions, je ne me suis jamais sentie aussi bien qu’enceinte. Je pensais à mon bébé et je n’avais pas le droit de lui faire de mal. C’est comme une résurrection ! ».
Victoire, 27 ans
Et toi, tu nous racontes tes craintes ?