Rares sont les mamans (ou les papas) qui n’ont pas connu ce moment de solitude : un enfant en larmes à la crèche, chez la nounou ou à l’école, au moment de partir. Mon enfant pleure quand je le laisse : je lui dis quoi ? Et je fais quoi, moi ? Pas de panique, voilà des bons petits conseils.
D’abord, pourquoi mon enfant pleure quand je le laisse ?
Petit pitchoune, il est possible que l’enfant soit victime de l’angoisse de Spitz. Plus grand, il réalise tout simplement que maman part, et il n’a pas du tout envie que ça se passe comme ça. Pourquoi elle part, d’abord ? Pourquoi elle me laisse ? Et si elle ne revenait pas ?
Autant de questions qui traversent des petites têtes, et qu’on peut essayer de voir sous un angle nouveau. Lequel ? Celui du bon signe ! Oui, si ton enfant pleure quand tu le laisses, c’est parce qu’il est attaché à toi, parce qu’il t’aime, et que tu risques de lui manquer.
Voilà de quoi se réchauffer le coeur, à défaut de soigner la culpabilité que provoque ses larmes… même si, généralement, la crise de larmes s’arrête dès que tu as passé la porte.
Mais qu’est ce que je dois faire ?
Déjà, mettre la culpabilité dans un sac et jeter ce sac dans un trou sans fond.
C’est une image, bien entendu. Qui a le temps de creuser un trou entre le départ de la crèche ou de l’école et l’arrivée au boulot ?
Mais ce que tu peux faire va précisément avec ce que tu peux dire.
Mon enfant pleure quand je le laisse : je lui dis quoi ?
Tu peux lui dire que c’est le dernier câlin et qu’ensuite tu vas t’en aller.
Mais que tu vas revenir très vite.
Qu’il va passer une bonne journée.
Que tu es contente parce que toi aussi tu vas passer une bonne journée.
Que tu es contente d’aller au travail et que la journée va vite passer.
Que tu es contente parce que tu sais que nounou/l’assistante maternelle/la maitresse ou le maitre va bien s’occuper de lui.
Qu’il aura plein de choses à te raconter ce soir.
Tu l’auras compris, l’important dans ce cas là c’est de positiver à fond les ballons !
Lui expliquer avec le sourire, partir avec le sourire… et revenir avec le sourire.
Ce n’est pas simple, on sait, mais c’est une arme dont tu disposes : vas-y maman, et ça va passer !