Maladie génétique et héréditaire du sang, la drépanocytose touche particulièrement les populations noires des Antilles et d’Afrique et aussi bien les femmes que les hommes. Une future maman atteinte de drépanocytose doit être particulièrement surveillée au cours de sa grossesse pour prévenir notamment les risques d’anémie et de naissance prématurée.
La drépanocytose est une maladie génétique du sang qui est due à une anomalie de l’hémoglobine. Cette maladie touche principalement les populations noires d’Afrique et des Antilles, mais également celles du bassin méditerranéen. Cette maladie elle le résultat de la combinaison de deux allèles, chacun des parents en fournissant une.
Pour la future maman atteinte de drépanocytose, les risques principaux sont l’anémie, mais aussi les douleurs articulaires aigües et une hypersensibilité aux infections, plus particulièrement urinaires.
Dans le cas d’une grossesse, la future maman drépanocytaire doit donc être particulièrement suivie pour prévenir l’anémie, mais aussi l’hypertension artérielle (la toxémie gravidique) et tous les risques d’infection.
La drépanocytose entraine également un risque de complications foetales comme la fausse-couche, un retard de croissance avec hypotrophie et une menace d’accouchement prématuré.
Prévenir les complications pendant la grossesse
Si on ne sait pas guérir la drépanocytose, on sait la traiter. Il existe des traitements, mais ceux-ci doivent impérativement être adapté par un médecin spécialiste de cette maladie.
Outre le suivi par un personnel médical formé, la femme enceinte drépanocytaire doit suivre les conseils suivants :
– Eviter une prise de poids excessive et rapide en mangeant de façon saine et équilibrée
– Veiller à bien s’hydrater (1,5 litre d’eau au minimum par jour)
– Se reposer le plus possible
– Eviter l’exposition au « trop froid » et au « trop chaud », les efforts intenses et les séjours en altitude.
Enfin, le taux d’accouchement par césarienne est supérieur à 50 % pour les mamans atteintes de drépanocytose car les risques de souffrance foetale et de crises de douleurs articulaires sont fortement augmentés au cours de l’accouchement.