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La menace d’accouchement prématuré ou MAP est une complication de la grossesse et la première cause d’hospitalisation pendant la grossesse. Elle se caractérise par des symptômes qui surviennent entre la 22e semaine d’aménorrhée et la 36e SA révolue et qui, comme le nom « menace d’accouchement prématuré » l’indique, favorisent une naissance précoce.
Les symptômes de la menace d’accouchement prématuré
– Les contractions utérines : si les contractions « d’entrainement », appelées contractions de Braxton-Hicks, qui surviennent sans douleur et de façon irrégulières à partir du deuxième trimestre de la grossesse sont sans danger, l’apparition de contractions régulières et douloureuses avant la 37 e semaine d’aménorrhée doivent amener à consulter immédiatement. Elles peuvent être le signe d’une menace d’accouchement prématuré.
– La modification du col de l’utérus : c’est lors d’un examen gynécologique que la sage-femme ou le gynécologue pourra évaluer l’état du col de l’utérus. Sa modification est un des signes qui annoncent l’imminence de l’accouchement. Raccourci, ramolli, ouvert avant la fin de la 36e SA, le col de l’utérus est un indicateur de la MAP.
– Saignements : en début de grossesse, les saignements brunâtres ou spotting sont fréquents et sans gravité, mais entre la 22e et la 36e SA, s’ils sont rosés, bruns ou carrément rouges, il faut absolument consulter sans attendre : là encore, ces saignements peuvent être le symptôme d’une menace d’accouchement prématuré.
Les causes de la menace d’accouchement prématuré
Les principales causes de la menace d’accouchement prématuré sont :
– le stress et le surmenage sont largement incriminés dans la survenue d’une MAP
– Une infection contractée pendant la grossesse, comme une infection urinaire
– Une grossesse multiple
– Des antécédents d’accouchement prématuré
– Une hypertension artérielle gravidique
A ces causes – non exhaustives, cela dépend de chaque femme – s’ajoutent des causes « locales », comme les malformations de l’utérus, la présence de fibromes intra-utérin, un hématome rétro-placentaire ou un placenta bas inséré (placenta praevia).
Seuls le gynécologue ou la sage-femme sont en mesure de diagnostiquer une menace d’accouchement prématuré. La prise en charge sera adaptée en fonction de chaque femme enceinte, allant du repos à domicile à l’hospitalisation.
