Depuis que tu as eu ta montée de lait, tes seins ont doublé de volume ? Ils sont durs comme du béton et très douloureux ? Tu as probablement les seins engorgés. Pas de panique, voici quelques conseils pour te soulager.
Allaite souvent
Je sais, c’est difficile, tu souffres. Mais sache que plus tu allaiteras, plus vite tes seins seront désengorgés. A l’inverse moins tu allaiteras (ou moins longtemps), plus ils s’engorgeront. Si bébé ne tète pas assez, n’hésite pas à utiliser un tire-lait pour soulager un peu tes seins. (Attention, tire juste un peu de lait de façon à réduire ton engorgement, mais pas trop sinon tu risques de provoquer l’effet inverse et tu produiras plus de lait).
Ne te sépare pas de ton soutien-gorge
Veille à bien choisir ta lingerie d’allaitement. Ta poitrine a besoin d’être bien maintenue dans un soutien-gorge à la bonne taille. Privilégie le coton, plus confortable et surtout plus supportable pour tes seins douloureux. Ne porte pas de vêtement serré pour ne pas comprimer ta poitrine.
Réchauffe le bout de ton sein
Pour que ton aréole se dégonfle, tu as besoin de chaleur. N’hésite pas à prendre une douche chaude avant de donner le sein ou d’appliquer un gant d’eau chaude sur ton sein avant d’y mettre bébé. Tu peux aussi masser doucement ton sein pendant que bébé tète pour aider le lait à sortir.
Alterne les positions pour la tétée
Un autre conseil pour t’aider à désengorger tes seins : alterne les positions pour la tétée.
Fais sortir un peu de lait avant la tétée : le massage aréolaire
Avant de mettre bébé au sein, fais sortir un peu de lait en pressant délicatement ton sein. C’est ce qu’on appelle un massage aréolaire : prend délicatement ton aréole entre deux doigts et presse doucement vers ton téton, plusieurs fois, bébé tétera mieux et cela favorisera l’écoulement du lait.
Si la douleur est vraiment forte, prend un antalgique léger
Tu peux prendre un peu de paracétamol si vraiment c’est trop douloureux. Par contre, tu veilleras bien à attendre la fin de la tétée avant de prendre un médicament. Si tu as le moindre doute, parles en à la sage-femme ou à ton médecin.