« Bonjour à toutes. En 2009, j’ai rencontré un garçon, au début j’étais complètement en admiration, il me vendait du rêve, il était intelligent, brillant, marrant, beau, il me faisait rêver. Après quelques mois, les choses ont changé : il me trompait, me maltraitait psychologiquement, m’insultait quand il était contrarié, il lui est même arrivé de me tirer par les cheveux, de me pousser brutalement. Et j’en passe…
Malgré tout, je restais accrochée car je voulais retrouver celui que j’avais connu les premiers mois, j’avais espoir de le changer et les rares moments de bonheur que nous passions ensemble dominaient sur les mauvais. Mais son attitude n’a pas changé : nous rompions, il revenait, je le reprenais, sans cesse. Après 3 ans, il m’a parlé de son envie d’avoir un enfant. Il revenait souvent sur le sujet, il insistait. J’ai finalement arrêté de prendre la pilule et suis tombée enceinte après un mois. J’ai pensé que le fait d’avoir un enfant changerait les choses. Évidemment, grosse erreur. Il est devenu pire, il ne voulait pas rester près de moi durant ma grossesse, il me maltraitait toujours psychologiquement, me trompait et a même décidé de partir travailler à l’étranger pour 2 ans.
Dans ces circonstances, je l’ai menacé d’avorter, j’avais le sentiment qu’il m’abandonnait et qu’il m’avait piégée, que j’allais être unie à cet homme à vie par notre enfant et je voulais que ma « menace » crée un électrochoc et qu’il change et adopte un bon comportement. Il n’a pas changé, mais je n’ai quand même pas avorté car c’était trop difficile pour moi, j’aimais déjà mon enfant.
J’ai ensuite mis au monde un beau bébé en pleine santé, seule, puisque lorsque j’ai tenté de le joindre, prête à accoucher, il avait éteint ses téléphones. Lorsque j’ai enfin pu le joindre par mail pour lui annoncer la nouvelle, il m’a dit de chercher un autre père à notre enfant. Le lendemain il avait changé d’avis et s’est ramené avec toute sa famille à l’hôpital, que je n’avais jamais rencontrée avant.
Notre relation est belle et bien terminée depuis ce temps là mais nous ne nous entendons sur rien concernant notre fils et lorsqu’il est contrarié, il me menace tout le temps de dire à notre fils que j’ai voulu le tuer (il choisit bien ce mot « tuer ») et il dit que c’est grâce à lui que je ne l’ai pas fait car soit disant il m’aurait menacé de mort et j’aurais pris peur. Selon ses propos, c’est grâce à lui que notre enfant est en vie, comme s’il cherchait à m’enlever le fait que j’ai porté notre fils 9 mois et que je l’ai mis au monde et qu’il voulait s’approprier cela. Il dit tout le temps qu’il va monter notre enfant contre moi et que ce sera le début de la fin pour moi. Déjà enceinte il me disait « tu verras chez qui il choisira de venir vivre » (en parlant de lui même).
Pour lui c’est comme une compétition, et la victoire reviendra à celui que notre fils aimera le plus. C’est un vrai manipulateur et mon fils, qui n’a encore que deux ans et demi, adore son père. J’ai extrêmement peur qu’il arrive a ses fins et qu’il arrive à nous séparer. Qu’en pensez vous ? »
Natalia
essayer de contacter des associations qui pourront tetre vous aider pour avoir une garde complete de votre fils,appuyer sur le fait qu il vous humiliait maltraitait.. et partez refaire votre vie tres loin..faite le tant que votre fils est jeune..
Fuir n’est pas une solution … Tu serais en tort et il s’en servirait à nouveau contre toi. Cet homme est pervers et manipulera les intentions du moindre de tes actes afin de te faire culpabiliser, il se nourrit de cela.
Mon conseil serait de mettre du cadre ! Entoure toi de professionnels tel des assistantes sociales, psychologues, et n’hésite pas à demander à rencontrer le juge aux affaires familiales …
Entoure toi, et entoure ton enfant, ce sera ta meilleure protection …
Mon fils n’était pas un enfant désiré et vu qu’il est très intelligent il l’a très jeune compris (maman trop jeune, plus avec papa) quand il m’a posé la question j’ai préféré lui dire la vérité car mentir est bien pire. je lui ai dit exactement çà : » je n’avais pas la fibre maternelle et je n’étais pas prête à être mère.. j’ai fais les démarches pour avorter mais dès que je t’ai vu à l’échographie, j’ai ressenti un sentiment bizarre que je ne connaissais pas et j’ai mis instinctivement ma main sur mon ventre et je t’ai dit doucement..je ne sais pas ce que l’on va devenir ni je serai une bonne mère pour toi mais tu va vivre car je t’aime déjà, j’ai quitté le cabinet en disant au médecin, je pense que je vais me débrouiller avec mon petit pied dans le ventre et je suis parti, ce fut la décision la plus folle de ma vie et chaque jour que je te vois, jamais je ne le regrette.. » il m’a serré fort dans ses bras et il m’a dit merci. Tout çà pour dire que l’amour d’une mère et d’un enfant n’est pas si facile à briser et son père va vite s’en rendre compte au fil des années alors soyez sereine et surtout ne lui mentait jamais.
Si aucun jugement n’a été établi, alors rien ne t’empêche de partir… loin…
Je vais prendre mon cas : j’ai une fille, avec un Monsieur X, et aucun jugement n’a été fait. J’ai connu une situation similaire à la tienne sur la torture psychologique… et après la naissance, les menaces d’emmener ma fille à l’étranger, Monsieur X ayant la double nationalité ! Les choses se sont apaisées par la suite… (je fais très très bref, sans rentrer dans les détails)
Quand Monsieur X veut prendre ma fille, pour une semaine ou un week end, tu t’imagines bien que la confiance que j’ai en lui est plus que limitée vu que les menaces je ne les ai pas oubliées. Donc, je me suis renseignée pour savoir comment ça se passait s’il ne ramenait pas ma fille à la date que l’on décide ensemble, et l’avocate m’a expliqué que je ne pourrais rien faire si ce n’est de demander en urgence un jugement auprès du JAF ! Car la garde ne m’étant pas attribuée officiellement, et aucune modalité de garde n’étant définie, on ne peut considérer ce non respect de la date convenue comme une soustraction d’enfant ou un enlèvement. Il a LE DROIT de garder ma fille autant qu’il le souhaite, et seul un tribunal pourrait expressément l’obliger à me la rendre, si tant est que le jugement m’accorde la garde…
Donc, en sens inverse, si tu pars loin, la justice ne peut considérer que tu as enlevé ton enfant ! Et ensuite, c’est à toi de faire rapidement établir un jugement, en apportant toutes les preuves des différentes menaces… et autres coups qu’il t’a porté. Même les textos peuvent devenir des preuves recevables !! En conclusion, je te dirai de voir avec un avocat, à une permanence gratuite si tu as peu de moyens. Mais en théorie la 1 ère consultation chez un avocat est toujours gratuite 😉 je te souhaite bcp de courage, une bonne continuation et surtout bcp de bonheur à l’avenir…