Bouuuhhh, c’est pas beau de mentir, mais faute avouée à moitié pardonnée (c’est ce qu’on dit non?). On donne la parole à des mamans qui nous avouent leurs plus gros mensonges…
« Quand ma fille est rentrée à l’école, j’ai fait croire à tout le monde qu’elle était propre, sauf qu’à la maison c’était carnage sur carnage. Pipi sur le tapis, à côté du pot ! Le lendemain de la rentrée, sa maîtresse est venue me voir en me disant qu’il y avait eu un « petit » accident. J’ai fait l’étonnée en lui répondant que son entrée à l’école l’avait sûrement perturbée et que ça risquait probablement de se reproduire. J’en ai encore honte deux ans après… »
Viviane, 32 ans.
« Je rentre du boulot, j’ai une bonne demi-heure devant moi pour prendre des nouvelles de mes copines. J’enchaîne les appels et je me fais attraper par la police, le téléphone collé à l’oreille. Bas-côté, papiers, je lui dis les yeux mouillés que j’étais en train d’appeler ma nounou pour prendre des nouvelles de mon fils fiévreux. Il m’a demandé son âge, m’a dit l’air complice qu’il savait ce que c’était, lui-même étant tout jeune papa. Et m’a laissé partir… »
Pascaline, 27 ans
« J’avais remarqué le petit Jules dans la cour de la crèche… Un vrai tyran ! Ma fille me racontait le soir que Jules l’avait tapée, l’avait mordue (j’ai jamais eu aucune preuve de morsure mais ma fille exagère parfois un peu, je te l’accorde). Jules par ci, Jules par là… un soir où j’étais un peu plus remontée que d’autres, je me suis approchée du mini-tyran et l’ai prévenu que s’il s’approchait encore de MA fille, il aurait affaire à moi (œil noir, air excédé, tout y était). Le soir, j’ai dit à mon mari que j’avais expliqué à Jules qu’il devait être plus gentil avec notre fille, et qu’il avait compris. Ma fille ne m’a plus jamais parlé de lui, et je me demande encore si je n’ai pas traumatisé un enfant de 4 ans »
Carole, 36 ans
« Ma fille traîne un rhume depuis 3 jours. Elle est fiévreuse, grognon et j’ai un RDV important ce jeudi. Mon mec ne peut pas rester à la maison, Mamie est en croisière en Grèce, je n’ai pas le choix. Je la dépose à la crèche comme si de rien n’était, sachant parfaitement qu’il me reste minimum 3 heures avant que le personnel me rappelle pour me dire de venir la chercher. 3 heures, c’est pile le temps qu’il me faut pour filer au bureau, assurer mon RDV et repartir. Tout s’est passé comme prévu… Le planning était parfait ! »
Sandrine, 35 ans
Et toi maman, mensonge ou pas ?