Elles ont fait le choix d’accoucher sans péridurale et toutes pour des raisons différentes. Pourquoi ? Ont-elles suivi une préparation particulière ? Comment ont-elles supporté la douleur ? Regrettent t-elles leur décision ? Plusieurs mamans ont répondu à nos questions. Voici leurs témoignages.
« Une chose magique ! »
Qui es-tu, maman qui a accouché sans péridurale ?
Je me présente : je m’appelle Soumia, j’ai 24 ans. Je suis mariée et je viens d’avoir mon premier enfant, une petite fille qui s’appelle Selsabyl et qui est née le 07 Mars 2014 à 9h30.
Pourquoi avoir fait le choix d’accoucher sans péridurale
J’ai décidé d’accoucher sans péridural tous simplement parce que j’ai une phobie des piqûres et qu’on entend tellement de chose sur cette fameuse péridurale. Je voulais aussi accoucher le plus naturellement possible, vivre mon accouchement.
As-tu suivi une préparation particulière ? Si oui, laquelle ?
Déjà j’étais prête psychologiquement à accoucher sans péridurale, mon mari était à 100% avec moi, on a donc tous les deux suivi des cours de préparation à l’accouchement. J’ai trouvé une sage femme génial qui nous a bien aidé et encouragé dans ce sens, elle était elle-même pour les accouchements naturels sans « aide médicale ». Les cours nous ont beaucoup aidé, je savais a quoi m’attendre, j’étais motivée et prête a accoucher.
Le jour de l’accouchement, comment as-tu géré la douleur des contractions ?
Le jour de l’accouchement les contractions ont commencé à 3h00 du matin. A partir de cet instant, j’ai suivi à la lettre les instructions de ma sage-femme. Bien souffler pendant la contraction (longtemps et doucement, comme si je soufflais dans une paille) et surtout bien me détendre pendant le temps de pause. Heureusement que mon mari était là pour me rappeler de me détendre et de faire le vide. Je suis restée ainsi jusqu’à 6h du matin (arrivée à la maternité, mon col était dilaté déjà de 5 cm). Je dois préciser que jusque là, la douleur était largement supportable, le temps de pause était assez long (5 min) ce qui m’a permis de bien récupérer. La motivation d’avoir ma fille au plus vite dans mes bras m’a aidé à gérer et supporter la douleur et le fait aussi de l’accepter, de voir la douleur comme une délivrance.
Si c’était à refaire, le referais-tu ?
Si c’était à refaire, je le referais sans hésiter. La douleur est intense surtout après la rupture de la poche des eaux, mais pouvoir mettre au monde son enfant « naturellement » est une chose magique.