De nos jours, de plus en plus de femmes de 40 ans et plus tombent enceintes. Carrière professionnelle, famille recomposée, union tardive… de nombreuses raisons peuvent expliquer ces grossesses dites « tardives ». Passé 40 ans, un suivi rigoureux est nécessaire car ces grossesses peuvent être plus compliquées. Quels sont les risques d’une grossesse tardive ? On fait le point.
La fertilité décline
La fertilité décline dès l’âge de 35 ans et plutôt rapidement puisqu’on constate que 25% à 30% des couples de 40 ans et plus ont des problèmes de stérilité.
Un risque de fausse couche plus élevé
Plus la grossesse est tardive, plus le risque de fausse couche augmente. Au moins 60% de ces fausses couches sont dues à des anomalies chromosomiques.
Un risque d’anomalie chromosomique plus important
Le risque d’anomalie chromosomique et plus particulièrement le risque de trisomie 21 augmente avec l’âge de la mère.
Le risque d’avoir une grossesse plus compliquée
La grossesse peut s’avérer compliquée en raison de nombreuses pathologies qui surviennent plus fréquemment après 40 ans. Les risques sont les suivants :
- Hypertension artérielle, dysfonctionnement de la thyroïde…
- Diabète gestationnel
- risque d’hémorragie plus importante après l’accouchement
- Risque d’accouchement prématuré
- Césariennes plus fréquentes (ou recours à des instruments d’extraction)
- Retard de croissance
- Mortalité intra-utérine
Une surveillance plus importante
Malgré les risques plus importants après 40 ans, une grossesse est parfaitement possible. Avec un bon suivi, la grossesse se déroule la plupart du temps très bien.