« Je hais les mères parfaites. » « Tu es une mère modèle. » « Elle, c’est une mauvaise mère. »… Et si on disait stop ? Et si on arrêtait de toujours mettre les mères dans des cases figées ? Et si on arrêtait, nous-même, en tant que mère, de nous définir comme ceci ou comme cela ? Ça nous ferait du bien !
Il y a des jours où…
On réussit tout avec notre enfant.
Et des jours où on se loupe lamentablement.
Des jours où on a une patience d’ange.
Des jours où on crie beaucoup trop, beaucoup trop fort, beaucoup trop longtemps.
Des jours où on prépare un bon repas.
D’autres où on sort un truc tout fait.
Des jours où on assure.
Des jours où on faiblit.
Alors, on fait quoi ?
On réfléchit… ou on arrête de le faire.
On se calme.
On se détend.
On s’accepte.
On ne reste pas seule.
On en parle aux copines.
(Minute corporate : ou aux Drôles de Mums, tu as vu que tu peux, en bas de l’article ?)
On est honnête, d’abord avec soi-même.
Les cases ne sont pas confortables !
Les cases, c’est joli dans un tableau Excel (et encore, d’ailleurs…), mais c’est tout.
Femme, mère, tu n’es pas faite pour rentrer dans l’une d’entre-elles, sauf si tu veux être toute pliée et installée très inconfortablement.
Ne laisse personne t’y mettre, et surtout pas toi. Parce qu’à partir du moment où tu fais tout ce que tu peux pour ton ou tes enfant(s), tu fais beaucoup.
C’est là l’essentiel, on s’en fout que tu sois parfaite ou mauvaise. Ça serait bien que toi aussi, tu t’en foutes un peu.