Même si tu l’aimes plus que tout, il faut bien avouer que parfois, bébé ne ressemble pas tout à fait à l’image qu’on s’en faisait. Trois mamans se confient et nous expliquent ce qu’elles ont ressenti…
« C’est horrible à dire, mais en toute objectivité, Léo n’était vraiment pas joli à la naissance. Ils avaient de très grandes oreilles, de tout petits yeux, une bouche très présente… C’était assez compliqué à gérer d’autant que je lisais bien dans le regard des gens que mon enfant n’était pas ce qu’on appelle communément un beau bébé. J’étais assez mal à l’aise avec ça. L’amour n’avait rien à voir, je l’aimais déjà plus que tout, mais il ne ressemblait pas au poupon que j’imaginais. Les quinze premiers jours ont été difficiles, et nous en avons parlé avec mon mari. Il m’a avoué ressentir pareil. Et à deux, c’est aller mieux. Aujourd’hui, léo a cinq ans, et ses traits se sont affinés. Il est tout chou et a deux amoureuses… ».
Cléa.
« Ma fille est née à 4 kg 530. Une belle bête comme tout le monde me disait… Sauf que jusqu’à un an, elle était vraiment très très dodue. Le médecin ne s’en inquiétait pas mais mon entourage s’en chargeait. J’avais l’impression d’avoir mis au monde un sumo, et ma famille, mes amis, n’arrêtaient de me dire que certes elle était mimi mais très (trop) potelée. J’ai consulté l’avis de plusieurs pédiatres, d’une nutritionniste tellement j’étais inquiète. J’avoue avoir parfois ressenti un peu de honte, mais surtout beaucoup de culpabilité. Je pensais à elle plus tard, plus grande, serait-elle complexée ? M’en voudra-t-elle ? Et puis Margot s’est affinée. Aujourd’hui tout le monde la trouve craquante et je ne suis plus du tout angoissée ».
Amélie.
« J’ai toujours été la nana qui dit ses 4 vérités à tout le monde. Genre si un bébé n’est pas beau… ben je le disais ! Sauf que lorsque mon fils est né… Il n’était pas beau non plus ! Et là choc, angoisse et désespoir. Et personne autour de moi ne me l’avouait alors que très honnêtement, ce n’était pas très difficile à constater. Du coup, j’ai pris le parti d’en rire… Et de tout tourner en autodérision. Les gens étaient un peu gênés mais je sentais que ça détendait l’atmosphère. Aujourd’hui, chaton est super mignon, et je rigole encore de la bouille de ses premiers jours… D’autant que ma mère, aussi taquine que moi, m’a toujours dit que c’était mon portrait craché à la naissance… ».
Caroline.