Le syndrome pré-menstruel, tu connais ? Ce modificateur de comportement qui te pourrit la vie (et celle de ton entourage) entre 15 et quelques jours avant l’arrivée de tes règles ? Faisons-un gros point sur cet ennemi et les solutions qui existent pour l’anéantir, dans la joie et la bonne humeur !
Appelons-le par son petit nom : le SPM ! Comme on donnerait un gentil petit diminutif à un ami, sauf que là, c’est un ennemi de la femme qui est :
1. Difficile à cerner
2. Statistiquement variable : il toucherait 2 à 50 % des femmes
3. Une plaie !
Le SPM est donc un « désordre » qui, au choix, provoque de la rétention d’eau, fait bouffer, fait mal à la tête, aux seins, au corps, donne des boutons et joue terriblement sur l’humeur, comme un instrument désaccordé qui te désaxe complètement. Pour résumer, c’est la chute libre de tes hormones (progestérone et œstrogènes) qui, selon de trop rares études, sont à l’origine de ton état de légère psychopathie.
Tu l’auras compris, le syndrome prémenstruel c’est un peu comme un sac de filles : on peut y mettre tout et n’importe quoi dedans, on y trouve des miettes de trucs qui collent et –c’est la seule différence avec le sac – on y trouve uniquement des choses négatives.
Le plus impalpable de ses symptômes est la modification de l’humeur. Arrivée dans la seconde partie de ton cycle, à un moment ou à un autre, te voilà toute chafouine, toute énervée (et énervante, mais ce n’est pas de ta faute), et quasiment incapable de te calmer.
Avec tes enfants, tu as la patience d’un surveillant de camp de redressement nord-coréen.
Tu as envie de dépecer ton compagnon parce qu’il t’énerve, tout simplement.
Quelqu’un te pique la place de parking que tu visais ? Tu as envie de l’achever à la fourchette à huîtres…
Alléluia, il y a des solutions !
C’est terrible. Et lutter contre cet énervement qui surgit du fin fond de je-ne-sais-où quelque part en toi est horriblement fatiguant. Et toi, tu travailles, tu élèves tes enfants, ton chat, ta belle-mère, ton lave-vaisselle… bref, tu n’as pas besoin de te fatiguer à autre chose !
Le SPM est un poison. Il est même possible que ton gynécologue ne le prenne pas vraiment au sérieux. Pourtant, cette réalité, bien que vaporeuse, existe bel et bien, et – c’est la bonne nouvelle – il existe des solutions pour lutter contre lui et, peut-être enfin, lui faire la peau.
Ces solutions sont au nombre exact de deux : la progestérone micronisée et l’huile d’onagre.
Ce sont les deux choses que peut te prescrire ton gynéco ou ton médecin, l’un est pris en charge par la sécurité sociale, l’autre pas.
Ils ont en commun de devoir se prendre sur le long terme (plusieurs mois, la lutte est longue, mon amie !), dix jours par mois, entre (en gros, tu verras avec ton médecin) le 10e et le 24e jour de ton cycle.
Ça me semblait important de te parler de ça aujourd’hui car je sais, par expérience et parce que de nombreuses mums et futures mums (bon, pas quand elles sont enceintes, évidemment) souffrent de ce satané SPM et que le sujet est encore trop rarement abordé et pris en considération.
D’ailleurs, si tu as quelque chose à dire à ce propos, n’hésite pas : en parler est peut-être bien la troisième solution pour lutter contre le SPM !