7 trucs et astuces pour survivre à une sortie scolaire

Jeune mère, tu ne le sais pas encore, mais un jour, il est probable que tu accompagnes ton enfant à une sortie scolaire. Si tu es jeune mère mais d’enfant scolarisé, tu sais peut-être déjà de quoi il est question. Pour toi, pour nous, pour l’humanité, voici des trucs et astuces pour survivre à une sortie scolaire.

Truc numéro 1 : refuser d’y aller

Courage, fuyons ! Voilà mon meilleur conseil. Car la solution la plus fine pour survivre à une sortie scolaire, c’est encore de ne pas y assister.

Sauf que, bon… Ces petites étoiles quand tu dis « ok-d’ac, je viens ! », cette joie infinie qui émane de ton enfant si heureux de ta présence… tu capitules, tu y vas (personnellement, je m’y plie  une fois par an, mais jamais en hiver, faut pas exagérer.)

Astuce numéro 2 : opter pour une sortie géographiquement acceptable

Oh, et si on faisait 2 h 30 de bus (aller) avec une soixantaine d’enfants surexcités, non pas à l’idée d’aller admirer des ruines mais à celle de prendre le car ?

Non, mon amie, non : un brin d’enquête te permettra aisément de connaître à l’avance le planning de sortie, place-toi direct sur celle qui est à 10 minutes de l’école (oui, même si c’est pour aller regarder des fruits chez le maraîcher du quartier). (Ils sont très beaux, tu verras.)

Truc numéro 3 : choisir une sortie qui ne t’intéresse absolument pas

Oui, c’est un vrai conseil d’amie : tu crois sincèrement que tu vas pouvoir profiter de l’expo de l’année cernée par 30 mouflets complètement hystériques ?

Erreur fatale : tu ne verras rien, car tu seras obligée de pister les doigts de Jean-Kevin dans le nez de René-Mattéo.

Choisis donc une sortie scolaire qui éveille chez toi l’intérêt d’une huître pour une sauce à l’échalote, ça te permettra de te concentrer sur ta mission première : veiller sur la meute.

Astuce numéro 4 : se munir d’un grand sac, mais vide

Parlons équipement, c’est important : en sachant que John-Louis va semer son écharpe, que Lily-Jeanne va oublier son manteau, que ton propre enfant va considérer que tu es là pour porter ses affaires et que les autres vont paumer quelques effets personnels, munis-toi d’un grand sac vide pour ramasser tout ça et conserver le tout avec la patience d’un archiviste.

Attention, sac vide, ça veut dire sac avec 9 paquets minimum de mouchoirs en papier dedans. Pourquoi ? … Oh, je ne te dis pas, mais tu verras, tu me remercieras quand le funeste moment de moucher la moitié de la classe sera venu.

Truc numéro 5 : optimiser sa tenue vestimentaire

C’est la base, mais quand-même : pas de talons. Sauf si tu veux te briser 12 chevilles en courant après les mouflets qui partent à droite quand on dit à gauche ou inversement.

Autre petit truc, tant qu’on y est : une bonne fringue de couleur criarde sur ton enfant te permettra d’effectuer une localisation visuelle régulière si jamais il n’est pas accroché à ta main gauche pendant toute la durée de la visite.

Astuce numéro 6 : fermer ses oreilles

Cette astuce concerne principalement les accompagnants de sortie scolaire de primaire, et ça n’a rien à voir avec le brouhaha que tu vas subir pendant toute la durée de l’épreuve (ça, il n’y a rien à faire, désolée).

Non, il faut impérativement fermer tes oreilles si tu ne veux pas qu’un incroyable chapelet de mots fleuris prononcés par des individus mesurant moins d’1 mètre 45 s’impriment dans ton cortex cérébral.

Personnellement, j’ai encore comme un écho de la blague de la politesse qui chie derrière l’église qui tourne dans ma tête comme un poisson rouge, ce plus de 2 semaines après la sortie.

C’est traumatisant.

Truc à savoir numéro 7 : c’est quand-même cool

Et oui, j’avoue : faire une sortie scolaire (sous réserve d’appliquer les trucs et astuces passionnants édictés ci-dessus), c’est quand-même cool. Les gamins sont à mourir de rire, et ils quand ils choisissent de te sortir des trucs avec leur voix plutôt qu’avec leur nez, il y a de quoi bien rigoler.

En résumé, une sortie scolaire c’est un peu épuisant, un peu bouffe-temps quand tu travailles, mais c’est drôle. Et ça, ça ne se refuse pas.