Rendre dingue, c’est le bon mot… sauf que cela peut être aussi bien pour le pire comme le meilleur ! On se fait la liste ?
Dingue au sens propre : je suis à deux doigts de venir complètement folle et de rejoindre le Thomas Pesquet dans son satellite…
Quand ils ont décidé que les légumes, c’était pourri, caca boudin, pas bon, beurk, j’en passe et des meilleurs.
Quand le bain du soir devient une bataille navale géante genre Cyril Hanouna et son équipe sont passés par là.
Quand le matin, aucun de mes enfants n’a décidé d’être efficace et que tout traîne…
Quand, au retour d’un WE chez Mamie, l’enfant se prend pour un p’tit dictateur et me demande de lui apporter le chocolat dans le lit. Allo ?
Quand, à l’école, l’enfant perd son gilet le lundi. Sa sucette le mardi. Son doudou le mercredi. Son style le jeudi. Et son p’tit jouet le vendredi. Je crois qu’il est même capable d’y oublier un truc le dimanche…
Dingue au sens figuré : dingue d’amour, complètement gâteuse…
Quand je vois leurs bouilles un peu enfarinées le matin et qu’ils viennent me faire un gros bisou.
Quand ils me récitent un poème pour la fête des mères et que je fonds en larme à la fin de la première strophe.
Quand ils courent vers moi à la sortie de l’école comme si j’étais Dicaprio dans Titanic.
Quand ils découvrent que Papa Noël est passé et me regarde avec des étoiles dans les yeux.
Quand le soir, je les embrasse, et que je me dis que demain, c’est reparti… Et que ce sera ça, pour toute ma vie…